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D E

l\I

A R C H A N

D.

2 15

du PÉROU et du MEXIQUE, ou il porta la désola–

tion, soit en détruisant les Vaísseaux , soít en lívrant

les Vílles aux flammes ,

fut un fléau des plus désas–

tre¿x pour cette malhenreuse portian de l'AMÉRIQUE

ÜCCIDENTALE; il rendit du moins un véritable service

aux Américains et

a

leurs Maitres , qui les uns et les

autres avoient la

Tortue

en horreur et en regardoient

la chair comme un poison : il leur

fit

connoitre, par le

rapport des Prisonniers qu'il renvoyoit

a

terre , que

non-seulement on pouvoit manger de la

Tortue

,

mais

que sa chair étoit meme un aliment aussi salutaire qu'il

est agr éable. On pourroit présumer que· cette aversion

enracinée pour la

Tortue

provenoit de ce que, dans le

príncipe, les Naturels de la C ote, ignorant la différence

d ' une

Tortue

a

une atitre' Ct' par la suite' les Con–

quérans eux-mem s'

ignorans

a

cet égard que les

Conqnis, ayánt man

é

de q elqu E s ece nal-s · e,

et en ayant été

t in o

1 1

des, rls avoíent

compris tout s les

or 1es

in isti c en nt da

a pros–

cription géneralz ·

il

u que, de x sie es apres la

Conquete,

n

ommocl<1re anglais s eit ve

oap

endre

aux Possesseurs du PÉROU..,

que la

Tortue

n'est pas

~n

poison, et qu'ils pouvoient avec sécurité l'ajouter

a

leurs moyens de su.bsistance.

Les

Tortues de Mer

propres

a

servir d'aliment

a

I'Homme sont infiniment multipliées , dans les deux

ÜCÉANS, sur toutes les plages chaudes ·de l'Ancien et

du Nouveau Continent, dont les Paralleles sont

compri~

tre les Tropiques , et ou les cotes sont basses et

sablonneuses: on les rencontre meme dans l'AMÉRIQUE

SEPTENTRIONALE jusqu'aux iles de BAHAMA, et aux

T erres voisines du Cap Méridional de la FLORIDE. Dans

o

'*

17 9

r.

F e1rier.

TQR TllES

de

MEn.

La T ortuc

Franchc.