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1.
F
évrler.
TonTuEs
de
MER.
La Tortue
Franche.
220
V O YA -GE
.
au milieu du grand Océan qui a l'Asrn
a
l'Orient,
et
a
l.'Occident l'AMÉRIQUE. Elles ne fréquent ént pas'
sans doute, du moins en grandes sociétés, ies Hes trop
peuplées de ces parages, ou les Naturels de ces Terres,
répandus principalement sur les 'cotes , sur les plages
accessibles, troubleroient leur tranquillité , et bientot
auroient détruit les Especes ; mais on est a.ssuré que,
parmi ces Iles éparses ou groupées ,
ji
ent est plusieurs
qui n'ont offert aux Bommes aucun attrait, aucun moyen
de subsis'tance' capables de les engager
a y
fixer leur
habitation; et ces iles solitaires et désertes semblent
llYra
es
a
jour ' qui '
1
r -perliere,
ornent les ban-
iaaemes air isteme
a a11lés, sur lesquels
aches
011
¡¡¡yans de p umes brillantes qui
~-===~
les
nt
mh¡a ·ent. Le pri iqn'ils attachent
a
I'Eeaill@ de
1
Tortue,
ne prouve pas que cet Amphibie
y
soit commun; mais: ·en meme temps ' il pronve qu.t!
!'animal qui donne l'Écaille est connu dans ces parages.•
Le capitaine
Coorc
trouva les
Tortues
établíes sur une
petite Ile solitaire , située
a
enviren
60
lieues daps
rouest de I'ARCHIPEL DES AMIS'
a
I~quelle
il
donna
Ie
non~
de TuRTLE ISLE [ rle des Tonues] : il
apei·~ut
cependant quelques habitans sur cette He basse; mais
elle lui parut si peu habitable par l'Espece humaine ,
qu'il eut lieu de penser que les hommes qu'il
y
voyort
n'y
sont pas domiciliés , que ce sont des Pechenrs qui
s'y rendent _accidente llement de quelque autre · Terre peu