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D E M A R C H A N D.
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«
LA
PLUPART
des Naturalistes qui ont décrit
la
CAOUANE,
dit
LA CÉPEDE,
lui ont donné le' nom
de
Caret :
mais, comme ce nom est appliqué , deppis
long-temps , par les Voyageurs ,
a
la
Tortue
qui fournit
les plus belles Écailles ' nous conserverons
a
celle dont
qu'il a vu , le nombre des
Tortues de Ttrre
de
Rodrigue
sera
fort grand encore , sur -tout si on le compare
a
ce qu'il en
reste aujourd'hui. )
«
Elles font, continue - t - il, une chose
qui est singuliere
¡
c'est qu'elles posent toujours des quatre
c8tés ,
a
quelques pas de leur troupe , des Sentinelles qui
tournent le dos au Camp , et qui semblent avoir l'ccil au
guet : c'est ce que nous avons toujours remarqué ; mais ce
mystere me paro'.lt d'autant plus difficile
a
comprendre, que
ces animaux. sont incapables de se
défend.reet de s'enf1clir.
,. N ous avions aussi des
Tortuts de Mer
en grande abon–
dance. ,,
( II ne dit pas dans queUe saíson
il
les prenoit.) -
"
Leur chair a le g ut de
elle du
J]auf,
et
la
poitrine sUr–
tout [le plastron ] e
e t a wi ab e. La graisse en est aussi
bonne que· la moelle de
V.
a
:
comme elle est verte , cela a
un air d'onguent
1f
est Cl!abord un
·eu dégoutantr. Cette
graisse non - se lement est
éhc'euse, mais ell\: est saine et
purge doucement : les Indiens s'en servent comme d'un sou–
verain remede contre les maux vénériens. Quand on a mangé
de cette graisse ( voudra-t-on bien que je le
pise
! )
l'eau que
'l'on
r~nd
est d'un vert d'Émeraude admirable. ,,
(Ce n'est pas seulcment dans
l'/nde
que la
Torrue
est em–
ployée cemme curatif dans les maladies vénériennes: les Negres
attaqués du
Pian,
espece de vérole tres-commune dans nos
)les de
l'Amérique
et sur les cotes
d'Afrique,
vont
a
la peche
de cet animal pour avpir occasion de s'en nourrir ; et ce
régime les débarrasse de tous les symptomes syphillitiques. Les
Tortues de Mer
ne feroient-elles pas le men:ie effet en
E11rope
!
Les
Lépreux du
Portugal
et les Scorbutiques vont aux)les du
~
p
1791 .
Février.
TORTUES
1
de
MER.
La Caouane,