Table of Contents Table of Contents
Previous Page  240 / 524 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 240 / 524 Next Page
Page Background

J

7 9

J.

Février.

TonTuEs

de

M1m.

La T ortue

Franchc.

224

VOYAGE

de les chasse1; ou de les pec11er est la meme pour

toutes les E speces ; je me ré>e rve de traiter de Ieurs

Habitudes et de la P.eche , lorsque j'aurai indiqué les

C aracteres qui distinguent la

Caouane

,

le

Caret

et le

Lut!z.

au Cap de

Bomu

-

Espérana ,

&c. Paris , 1763 ,

m

-

12,

page

2

51. )

«

La c hair de ces

T ortues

de

Terre ,

continue

Leguat

,

cst fort '

sai ne et d'un got1t qui approche de celui du

.IV!outon .

mais

plus délicat. " ( On a vu ci-devant que celles des

Séclullrs

ont le

meme goutr. ) " La graisse en est extremement blanche et ne se

fige point, ni ne cause jamais de rapports, quelqLie quantité que

je>

veux dire qu'il s

n'ont point de moelle. Chacun '•sait que ces · animaux font des

omfs : ceux-ci·, j'entcnds les

Tortues de .Terre,

posent les leurs

dans le sab le : il s sont Hons

a

manger. 11

y

a dans cette í'le

une si grande abondance de ces

Toril/es,

que l'on en voit

guelquefo is des troupes de deux ou trois mille ; de sorte que

Í'on peut faire plus de cent pas sur leur dos , ou sur leur

carapace , pour parl er proprement, sans mettre le pied

a

terre:

el les se rassembl ent sur le soir dans les lieux frais, et se mettent

si pr s !'une de l'autre, qu'il semble que la place en soit

pavée. ,. ( En retranchant de ce que dit

id

Leg11a1,

tout ce

que l'enthousiasme et l'exagération peuvent avoir ajou té

a

ce

«La