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J.
Février.
To1n ucs
de
MLn.
La T ortue
Franche.
222
VOYAGE
su r ces Terres
isol~es
ec inhabitées, en meme
temp s
que les
T ortues de Mer
peuplent les Eaux qui séparen t
les Iles occupées par les pr emi eres , et qu'elles t rouvent
leur pature dans les prairies d'
Algue
qui tapissent le
fond des Canaux . D ans quelqu es parages, les
Tor_tues
de M er
viennent faire leur pon te sur ces memes lles,
quand
il
s'y trouve des greves d' une montée facile ; dao s
d'aufres , ell es vont chercher au loin des plages propre s
a
recevoir le dépot de leurs ceufs' lorsque les lles autonr
de'sque ll es ell es trouven t
a
paitre' ne leur offrent pas
des rivages inclinés et des t errains tels que I'exigent ,
d'une part ' l'imposs ibilité pour elles de gravi r une cote
escarpée, et de l'autre, la difficulté de trainer leu r lourde
masse sur un so l raboteux et in éga l.
11
est assez ordinaire
qu
es
avigateurs
co1~fonde nt
les deux Especes dans
J
'
l
tP'
urs ournaux ou
I
s
se c.onteutet¡.t
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ils ont
p
is un g-ra nd nombre de
· es et es a t es o rene un excellent
ou
les M arias cti qu ' il importe d
ati.ons pi u,s n
tipliées , des rapporrs
plu-s
ircons tancies et plus précis, de
la pan des
Voyageurs, mettront les Naturalistes en état. de classLr
chaque Espece de
Tortu es,
soit celles qui ont
a
terr
un domicile fixe, ou cell cs pou r qui une lle n'est,
pour ainsi dire, qu'un Hospice ou ell es s.o nt recrucs
pour faire
leur ponte. Cette partie intéressante áe la
Zooiogie demande , pour erre éclaircie, un e suite d 'obser–
vations que nous ne pouvons attendre que du temps et
du ze le des Navigateurs pour le progres de la
Scienc~
1
•
'
Franrois Leguat,
Protestant
fugftif,
qui
séjourna !'espace de
deux
ans
(1 69 1
1
1693),
lui
hnítieme ,sur !'lle
Rodrigue,
alorsel