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D E
J\l A R C H
A-
N ·D.
2
19
des PHILIPPINES, des MoLUQUES , de la NoUVELLE
GUINÉE·, de la C ote Orientale du Nord de la NoUVELLE
HoLLANDÉ
' , des Iies de SALOMON
2
,
&c. , pour
peupl er la MER DE CHINE, et cet im111 ense Archipel
d'ASIE, qui, dan s d'autres temps, dut appartenir au
Contioent. On ne peut pas douter que les
Tortues
ne
multiplient également dans ces nombreu x Archipels d'iles
Basses et d'iles Hautes , situées au Sud de la Ligne ,
Frairce ,
lorsqn'elfe étoit encore !'lle
Maurice
sous
la
domi –
nation des Hollandais, eut des
Tomus de Tare
et
de ji/fe r
,
affectées
a
son so l et aux eaux qui baignent ses cotes; mais les
Hommcs , en peuplant l'í'le, ont détrnit une Espece , et ils ont
éfoigné l'autre
~ui
s'est portée sur des P.lages plus tranquillrs.
Les
Tortues terrestres
et
marines
ont
été
également abondantes
a
l'íle de
Bourbo11
[
aujou_rd'bui
la
Réu11io11]
avant qu'elfe fót
habitée; mais les memes causes ont dú
y
p oduire les memes
effets <¡u
'a
!'lle
de
' On voit dans
2
Le capitaine
Caruret
vit des
Tortues,
le
21
d'Aoót,
pres de fa cote de l'í'fe
a
laquefle il donna son nom ,' et qui
appartient
a
i'Archipel des í'les de
Sa/0111011
(
Lat. Sud. 8 degr.
Long. Orient.
París,
1
57
deg.
f) ;
mais il ne fut pas assez
J1eureux, dit-il
,
pour pouvoir en prendre ; elles lui eussent
été
d'tin grand secour;
po~r
arreter les progrcs de la maladie
qui faisoit tant de ravages
a
son bord. ( Voyez
Hawhesworrh's
Compil.
Vol.
1,
page
585.
)
L ova Sarrga
,
le jeune Tnsulaire des
Salomon ,
que
Surl'ílle
avoit pris
a
son bord. , parf oit souyent des
Tortues
qui
se
pechent aux environs de ces lles. ( Voyez
D éco1111er1es
des
f
tanrais dails le Sud-Est de la
No111
1
elle G;ii11ée ,
&c. ,
pag.
1
3 5. )
J
79
r.
Février.
T o aTUES
de
J\1Eíl.
La Tortue
f
r. nche.