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D E M A R C H A N D.
207
a
la chair, et dans d'autres,
a
la- graisse seulement. Le
vert de la chair, plus ou moins foncé, n'est qu'acci–
dentel ; il dépend de la différence des plages fréquentées
par les
Tortues
et de ra diversité de leur nourriture, et il
n'est pas commun dans les memes endroits
a
tons les
individu's. La graisse de
la
Tortue Franche
de l'ile
RODRIGUE, dans la MER DES
lNDES , est si verte,
suivant
le
rapport de LEGUAT, qu e cet'te apparence
d'onguent éloigne d'abord d'en manger;
ais, quand on a
vaincu cene premiere répngnance, on la trouve délicieu se
et préférable
a
tout le be urre d'EUROPE : elle est si
fortement imprégnée de cette couleur
verr~,
que les urin es
d e ceux qui en ont mangé ont la couleur de l'Émeraude '.
L'Écaille de la
Tortue Franche
est tres-mince, tres-trans–
parente, et présente de
lus beaux nuages qu e
~elle
du
Caret;
mais son défaut .d'épaisse
n permet as ·de l'em-
ploye r
a
d s pie
e que soJi ite' ma ts
seulement
a
d s
O
H
placag
)
' l Ma-rl'Irret rie.
La carapace
e la
'R
Franche
~'t
plus ap,latie. que
ce1le du
Caret
,·
t
ndb_
t
p tit
: a pr
1ere
E spece es t ,
n général, plus gra-nde que la seconde.
Le poids des
Tortues Franches
est, snívant DAMPIER,
entre deux cents et trois cents livres : elles ont quel–
quefois six ou sept pjeds de longueur,
a_,
compter depui·s
le hout du muséau jusqu'a l'extr-émité cle la queue ( et
•
.en suivant la convexité de la carapace), sur trois ou
quatre de largeur, et quatre pieds ou en·vÍFon d'épals–
seur : elles pesent afors pres de huit cents livres. Les
,
I
peuples voisins de-
l'ETHIOPIE ,
nommés CHÉ-LONO-
PHAGES
[
Mangeurs de Tortues
J,
se ser·voient , au
'
Voyagt
et Anmurts de
Fr.
Leguar.
Tome
J.cr,page
91.
179 1.
r évrier.
T.ORTUES
de
MER.
La T orlue
Francbe.