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l.
Février.
TORTUES
de
MER.
La Tortue
Franche.
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VOYAGE
de les regarcter comme une
~spece
de troupeau ras–
semblé
a
dessein pour la nourriture et le soulagement
des Navigateurs qui abordent aupres des Bas - fonds
qu'elles habitent : et les troupeaux marins qu'elles for–
ment '
le cedent d'autant moins
a
ceux qui paissent
l'herbe de la surface seche du Globe, qu'ils joignent
a
un gout exquis et
a
une chair succulente et substan–
tielle, une vertu des plus actives et
de~
plus salu–
taires '.
,, La
Tortue Franche,
se
di~tingue
facilement des
autres par
la
forme de sa carapace
2
•
Cette couve;ture
supérieure , qui a quelquefois quatre ou cinq pieds de
fong sur trois ou quatre de largeur, est ovale et
entouré~
d'un bord composé de ,lames dont les plus grandes sont
les plus éloignées de la tete ' et qui' terminées
a
l'exté–
rieur ar des lignes co rbes ' font ;paroitre ce meme bord
dis ue ou le mil" e
de cette couver-
' Ce seroit sortir de mon sujet que de faire l'énumération
de tous les secours que la
Tortue
four~it
a
la Médecine dans
les contrées
oi1
cet animal abonde ; il est plusieurs maladies
pour lesqueUes
son
efficacité est reconnue : on fait des bouillons
de
Tortue Franche
que l'on regarde comme excellens pour
fes Pulmoniques, les Cachétiques ,
les Scorbutiques, &c.
Quelques Peuples sauvages de
l'Amérique
ont nommé avec
raison la
Ttmue,
lt
Poisson de Diru,
.
~
Car.apace
est le nom donné par la plupárt d
A
uteurs
a
l'enveloppe osseuse, destinée
a
garantir le corps de la
Tortue.
Cette espece de bouclier ou de cuirassé, composée de deu»
'
'
.