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D E M A R C H A N D.
20
3
toutes
a-
peu - pres ºde la menre figure ; mais elles
different entre elles par leur grandeur, par l'épaisseur,
fa
transparence et la beauté de leur Écaille , et pa:r le
goílt et la, qualité de leur chair.
Examinons chaque Espece en particulier.
e~
UN des plus beaux présens que la Nature ait faits
aux habitans des contrées é'quatoriales, <lit LA CÉPEDE,
une des productions les plus utiles qu'elle. ait déposées
sur les ·confins de la Terre et des Eaux , est la grande
Tortue de Mera
Iaquel!e on a donné te nom de TORTUE
FRANCHE '. L'Homme emploiroit avec bien moins
d'avantag,e le grand Art de la Naviga.tion ,· si vers les
rives éloigpées ou ses desirs· l'appellent,
il
ne tr.ouvoit
dans une nourriture aussi agréabie- qu 'abondante
1,
un
remede a'ssuré centre les suites funestes d'un long séjpur
dans un esp· ce resserré, et au mfüeu de substances
a
demi putréfiees
e
l
e
leur
n
1
J:
0
ce
sent
d 'altérer. Cet a Jrl1
1
t
p
' cie
x
luº est fourni par les
Tortues Franches
·
es
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Cl'au
an
us
utiles,
qu 'elles habi e
- o ces c n
.r''
es ar
s
ou une
chaleur plus viv_e
accéler~
e C:léveloppement de
to~s
les
germes de corruption.
,, Elles sont en si gr.and·· nombre , qu'on seroit tenté
V
' On a quelqucfois pris des
Tonues Franches.
sur les cotes
d'Europe
;
mais elles a.voient dCt
y
etre portées par quelque
accident : qt.ielquefois aussi des Navigateurs en ont rencontré
f!ottant et dortnant paisibfoment
a
la surface . des eaux ' dan s
des parages assez élevés en iatitude ; mais , en général , elles
ne quitte11t pas la Région des- Tropiques, e 'on eitera touj ours
comme un éeénement extraordil)aire, la p rse ou la rencontre
d'une
Tortue Franche
au-dessus de trente. c.fe.grés de Latitude .
de !'un ou de l'autre ºcoté de l'Équatellr.
1
79
!.
r
évrler.
TORTUES
de .
MER.
La Tortuc
Franche.
)
.