ÉDIFIANTES ET <::URIEUSES.
3°'
~'on
n'y
tronve pfus ni de poete
A1ék,
ni
d~ s~._
vante Sapho ,
ni de
docte
Th.éopbrns~
'<f'Ui
fasse
des
<comm€ntaires sur .Aristot'e ,
et
qui
enrichisS'e l'il-e
<l~
ses
écrits. Les muses sont amies <le
la li.be1·té ,
.et
cé
n'est
pas ordinairement dans la sen-inttle que ftew.
rissent les beauK a'rl'S.
Leshos
fut
1
patrie
tle
Pitm.1..
que, l'un des
sept
Sages 1de
la Grece. Il
y
vécttt long'–
ternps ' et
joignant
la
bravoure
a
la sagesse '
i4
d~
....
livra son
pays
dn jong
des
tyrai'iS.
L 'He
pi:.tro1t extre...
mement fertile, elle renferrue t-rois
te\H
soixan~
villages ; elle
a
trois petits por'ts,
.qui.
so:Ht Mételin ,
N.Qvagin.
et
Tokmak.
·
Mételin est
un
gros bcmrg , ol'l
si
'Vótl.s
-vou.Jez,
uí'J.e
petite ville., mais sans inlilrailles; elle est couvei·te
¿'une petite montagne, qui, en s'avans;a'1,.t
da)'1S
fa
mer., fait
un
cap. Sur
le
ham de ce monticule,
H
y
a
un
grand
chat-eau bien
bati ;
e'
est
l'
otwrage des Gé–
nois,
qui
l'élevercnt
pouir
fa.
défense de
l'lle km–
qu'ils en étoient les ma1tres. Cette monta,gue est
comme une péninsttle , et
la
langue de
t~ne
q:rti la
joiht au.
continent
~
est
couverte
de
maiso11s
qui
forment la ville. Par
la
Mételin a deux ports, l'un
du coté du nord
~
gui paroit n'
~tre
guere hon ' pat–
ee qu'il n'est pas couvert; l'autre
dn
coté du
midi ,
qui esta l'abri des vems.
11
est bon
pour
les galetes,
mais
il
n'y a pas
asse~d'eáttpour
y fail·e entrerles wis–
-seaux
de ha'l.'lt-bord.
Les
habitans sontpartil! Chtétiens,
partic Turcs. Le;j Chrétiens
y
soht
e
n plus gtan<l
nombre ,
et
ils sont
tot1s
du
rit
gtec.
Coro.mecét' e
ile n'
est pas fort éloignée
dé
Constantinople , et
que
souvent les galeres du Grand-Seigneur
y
viennent
mouiller , les corsaíres
n'
osent
pre~que
y
paroitre,
et
les Turcs pouvant
y
vivre avec moins de crainre
qu'ailleurs, s'y établissent volontil'!rs
et
ne s'y mul'–
tiplient que trop.
ll
y
a
un tnétropolite
a
Mételiu,
et un éveque
a
Molino.
Nous demeurames
la
trois jours, en attendantql'1.e