tDIFIANTES ET CURIE USES.
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Le pere J..ambert, apres avoir consulté les supé..,
rieurs de nos missions en Syrie, et en avoir res;u
des réponses favorables, accepta de lPur part les·offres
d'Abunaufel. Ce seigneur tiut parole aux mission–
naires;
il
fit
don d'un terrain convenable pour batir
une petite maison avec une
chap~lle.
11.entra
mem~
dans les dépenses nécessaires pour ce petit édifice.
Le pere Lambert fut l'homme choisi de Dieu pour
~tre
le fondatcur de la
m~ssion
d'Antoura. 11 en
íit
l'ouverture avec un concours e:x;traordiuaire de peu–
ples qui assisterent aux premiers exercices de la mis–
sion. Aidé de ses deux compagnons , il les continua
jusqu'a la mort, avec un zele aussi ardent qu'iufaf–
gable. Abnuaufel voyoit avec plaisir les grands suc–
'ces de son étahlissement, dont les Nlaronites ne
cessoient pas de le remcrcier. Le pere Lambert, au
bout de quelques années de mission, soit qu'il fltt
épuisé de ses contiuuels travaux, soit que Dieu vou–
lftt le récompenser dans l'autre vie, apres quelques
jours de maladie, mourut; et asa mort · il plut
a.
Dieu de 'donner des marques publiques de la saintetá
de son serviteur.
·
Depuis cette perte, qui causa dans tout le pays une
affiiction générale, la mission d'Antoura a toujours
continué et continue encore d'envoyer des mission–
naires en différentes parties du Mont-Liban. Je ren–
drai compte deleurs missions, apres que j'aurai achevé
ce qui me reste
a
dire de la mission de Seyde.
Cette ville étant habitée par un assez grand nom–
bre de Grecs et de Maronites, nous leur
donnon~
nos premiers soins, qui consistent
a
instruire leurs
enfans'
a
visiter les malades'
a
precher les avents
et les caremes avec la perrriission des peres de
Terre~
.Sainte, qui ·sont les curés nés dans la Syrie et
dam~
la Palestine , et
a
disposer les adultes pour approchec
dignement des
sacremens.
1
Mais nos
principale~
~t
plus nécessaires occupations sont dans les cam-