1'~DIFTANTES
ET CUilIEUSES.
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D'ailleurs se voyan
t
pres du tombeau du sain
t
apótre ,'
il ne <louta point que Di
~u
u'eút sur lni des desseins
particuliers ,
q
ni
lui seroicnt Févélés lorsqu'il scroit
au picd de ce célehre et saint moumnent..
U
partit incoutinent pour se rcntlrc
á
Méliapor ,
que
l'on
nomme la
ville
de Saiut-Thomé.
11
n'y
fnt
pas riutot arrivé' qu'il se
fü
conduirc au tomLeau
de
l'apotre.
A
la vti.e de ce rcspcctable ohjet,
il
se
sent:it péuétré d'unc dévotion extraordinaire. Il se
prosterna sur la pierre on ce grai]d saint
fut
per'Cé
d'n?-
coup
de
lance , et il
y
demeurá long- temps
en
ormson.
11
ne se contenta pas de cette premiere visite, ou
il
avoit ressenti de si abondat1tes consolations.
Il
ve–
noit chaque jour
pas~r
pltlsieurs heures dans le meme
·Jicu, et
il
en reveuoit toujom·s de plus eu plus
animé
du
désir
de se
donncr
a
Dieu.
11
y
répétoit continuellemen
t
ces paroles
de
l"apotrc
saint Paul:
Seigneur
:J
que Mule.z-Pous que jefasse?
Le Seigneur qui écoutc toujours favorablement les
vreux de ceux qui ne veuletit suivre que sa volonté ,
lui })arla i1Uérieurement, et lui inspira le désir
d'cu–
trer dans la compagnie pottr
y
etre missionnaire.
Le sieur Lambert se rappela
poHr
lors la vie et les
travaux des ouvriers évangéliques, qn'il avoit connus
en
Syrie; leur
zele
infatigable
ponr
le salut de ceux
q:ue le schisme, Yerreur et le dé.réglentent <les mcxmrs
précipitoient
a
leur perte ; le$
fru.its de
lenrs püroles,.
dont
ii
avoit
été
si souve:l'lt témoin; leur vie, d'ail-l .
. lcurs innocente et
irrépréhen~ihle;
leür déúntéres–
sement
dans les serviceslcjl\'i·ls rendoient
a
1
L1
prachaiu.
Tous ces
obj~ts
se préseMdi nt viverrtenta
sm1
esprit,
et luí faisoient comprendre que
p0ut
itnitet
phi1s
rar–
faitemcut la vie
du
Sauveur
dans
1a
Jti.dée ,
i
ne
pouvoit rien faire de inieux , 1ue
de
sé
1
lnettre
a~1
·
j10mhre
de
ses dis iplcs , qui s eifor9oie11t de mar–
ch er sur ses vcstiges.