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pagnie de vingt-cinq hommes, qui font
tour-a-tour la garde au
Pal<~is.
La Religion
persécutée trouve toujours .en sa pcrsonne nn
appui contre la fureur des Princcs Gentils.
Nous avons dans ses troupes un grand nom·
hre de Chrétiens, qui ne manquent pas ,
lorsqu'ils sont en campagne, de s'assemhlcr
tous les Di manches a un eertain
si g n::~l
qui se .
donne.
La,
un ch ef
Chrétit>n
~ s ;:~ ge
et pru–
dent'
a
q-ui j'ai domlé le soin
~e
veillcr sur
ious
les Chrétiens de l'arrnée , leur dit la
pri ere, leur clonne des avis , et impose des
péuitences a
cem~
qui ont fait
ele~
fau-tes qui
en méritent. Au 1'etour de la camRfa gne, ce
Catéchistc d':nmée .me rend compte de tout
ce qui s'est passé.
n
m'a r::lpporté un trait
remarqu ab le
.,
ar 1·ivé dans la dernie re cam...
pagne qu'on a faite sur les frontieres du
Royaumé de Tanj¡wur.
Un détachement de l'armée l\1ot:e fut
en–
voyé pour piller, et bru1er un · Village des
ennemis. A cette nouvelle, la plupart des
habitans songerent a prendre la
f~ite;
une
fe mme' d u nombre des fuyards' fut arretée
par un soldat -l\tlore' qui' apres lui avoir.
an·aché~
son collier· et ses hracelets, qu'elle
ne voulait point donner, levait déja le sabre
pour la tuer. Cette pauvre femrne se jetant
a
genoux :
«
La vie, s'écria-t-elle
!
je vous
»
la demande au nom du vrai
Dieu
que
»
j'adol'e.
»
Un soldat Chrétien , qui était
de ce détachement,
j
ugeant que cette femme
étaiL Chrétieune :
(<
Arrete
1
camarade,
dit-il
B
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