:ET CURIEUSES.
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qu'on ne s'en tienne point
a
des menaces
inutiles.
Cependant, poqr l'honneur de la Religion,
je crus devoir informer le Prince des mau–
vais traitemens faits sans aucune raison
a
mon Catéchiste
~
et
je lui en deman'dai jus–
tice. Il me fit réponse que le Brame, mécon–
tcnt d u servíce, s'était retiré hors de ses Etats:
sur quoi je lui fis dire
qu ~
, puisque cet
Officier ne dépendait plus de lui il ne trouvat
pas mauvais queje m'aclressasseau Nabab de
Velour
,
au
pouvo~r
duquel il ne pouvait
manquer d'etre, en quelque lieu qu 'il se
f l'tt retiré. Le Prince m'envoya un expres
pour me dire , qu'il fera it revenir son In–
tendant ' ' et que j'eusse
a
lui ·envoyer le.
Catéchiste maltraité , et qu'il examinemit
cette affaire. Ils parurent l'un et l'autre en
présence du Prince, et toutes choses
ay:mt
été murement examiné es, le Conseil décida
que l'Of
(i.ci.eravait tort. Sur quoi le Prince
lui ordonna de faiTe
~xcuse
au Catéch iste,
et de 1ui donner du bé tel en signe de récon–
ciliation,
el'
estime et d'amitié ; ce qui fut
cxécuté.
Le surlendemain j'envoyai faire
~es
re–
rnercimens au Prince, en le prian t de vou–
loir bien m' accorder la permission de pre–
cher et de faire precher librement dans ses
Etats la R eligion chrétienne. «Le
Saniassi ,
))
répondit le Prince, a la permission qu'il
»
dl'mande; il n'a rien
acraindre: si
qucl–
»
qu'un est désormais
nss.ezhardi pour lui
n
2.