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LETTRES ÉDIFlANTES
venir
voir. Aussitot que le Pere.
pal'UL
elle
se leva, et en pr_ésence de son mari , et de
tous ceux qui éta ient présens , elle arracha
le
Ling an
qu'on lui -ava it mis au cou , le jeta
loi
d'elle, détesta
Routren
~
et fondant en
larmes, dema nda pardon
a
Di eu de l'avoit·
si
lftchement abandonné. Elle fit sa .confes–
sion au l\rlissiomiaire, et peu apres l'avoir
-achevée, elle mourut dans de grands se nti–
mens de repentir, ct d'espérance en la misé–
ricorde de Dieu.
. Les persécutions domestiqlJes sont plu·s
tt
craindre pour ces nouveaux Fideles , que
d es pert.écu tions plus grandes
q.oiviennent
de
]a
part des
élrang~rs,
Le
Princ~
I
)Orp.méT'imm.anaiken,
!=lans les Etats cluquel est
cette
Egli.~e
,
est
to.ut-a-fait contraire
a
la
J..Joi ch ré(en ne , et elle est souvent l'objet
d e ses invectives .
Il
a déclaré infame un sol–
dat et
l'a
chassé- d u
servj.ce~t
de la Ville ,
p<~r
la
seule raison qu'.il écoutait
l.esipstruc–
tions qui se
fgn t
a
l'Eglise.
J' ai.
cepep dant
j
usqucs dan ,
s
Cour t.rois famill es de Caté–
chumet)es,
qui
n e
craignent point de s'at–
tir
r sa
di sgd\ce ' et
qui
sont prets
a
tout
.s.ouífr.i r
plut ot
que
d'a ban donn er
la
Poi.
Un Brame, 1ntcndant de
ce P r ince,
p as,..
sant
I
ar
un
VilJ age
de sa
dépe ncla~ce,
vit
p1u sicurs personnes assemblées autopr ,d'un
de mes
C <~ téchistes
, q
i
leur explj q nait la
Loi clué tienne . Hs' arreta , ct l'ayan t
RppeJé,
i l hli Jemanda qui il était, y_uclle
étai t sa
Caste ,
tlq,el
était
sou
ernploi, ,
e~ d~
q
t.toj
.
traitai~