E T C U R 1 E U S E S.
· 2 I
.cenvíennent que la Loi que nous prechons
est sainte, et q ne
la
Jeur n e pe ut
lui
etre
COlll•
p.arée; mais
l'
attachem ent aux plaisirs
de
la
vie, le rcspcct humain , la coutume, l'em-.
porte nt sur toute conviction. S 'i l ne s'agissait
que
de raisonne'r et
de
convaiucre pour con–
vertir les Indiens, toute l'lnde serait hientot
eh
ré
tienne.
Uri
Indien,
resp~ctah1e
par son age et par
/
,son rang , que je pressais un jour , plus for–
t ement qu 'a l'ordinaire, d'erobrasser la Loi
céles te , ainsi qu'il l'appela i\) et do1?t il fe–
sait souvcnt lui-meme l'éloge :
«
Volontiers
'>
je l'emb rasserais,
m~
répondit-il,
~i voq.~
)) pouviez empech er les discours qu'on ne
>~
m anquera pas de
tenir,
sur ce
qu'a
rnon
»
&ge de soixaote-seiz e ans je change d e
Re.:.
»
ligion. Po ur
moi)
d.itÚn Officier
de
guerr~
»
qui était
présent
, sij'avais autant
d'es–
»
prit que
vous~
et que je fusse convaincu,
)) comme vous
me
paraissez
l '
etre ,
j
e
n~ ha~
»
lancerais pas un mcment;
il
faut savoir
>>
mépriser les frivol es. d.iscours
dn
~nond~.
n
Puis m'adr -ssant
la
parole :
O
Pénitent
>>
Romain , me d it-
il ,
je ue srlis pas
ca~
>>
pable d 'cntrer
d.ans
tous ces raisonne –
)) mens: j'a dore
F ú tnou,
aHumons
du feu
)~
dans une fos:;e
~
ry
fe r~i
jeter un
de
m ~s
»
soldats
V -is tnQu!'i"lf;s;
vous, fai teJ>:r-y
jeter
)) un de vos Disciple$ ; celui qui en sortira
)l
sa in e t sa uf
l
sans avoir
été
c ndommagé par
»
le feu) do
1ntTa
une
preu.vecertal-ne de
la
t)
pliJ.s
grande
p uissance
duDi~lJ
qu' il a
don~ . ~ :