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ET . CURU:USES'.

.

Ig

dans la Caste eles

Chantres.

Le Brame lui

fit

dire qu'ét:mt d ' une Caste inférieure

a

la

sienne, il ne lui éta it pas permis de s'as- '

seoir m

eme

aupres ·de lui. Le soldat ne se

contenta pas de cette réponse, mais s'adres–

sant

au Brame ·:

r<

Puisque ce

Clwutre

_,

lui

»

cl.it-

il , n'est pas digne de votre conver-

)>

sation,

ie

vais cbercheL' moñ

Gouroú

le

» .

San1 assi·Romain . Dans quatre jours il sen

>> ,

ici.

Il

n' est

pas

nécessaire, répondit le

»

Brame,

je

pourrai le voir et l'entretenir

)> dans un temps plus favorable. >>Le soldat

fit

bien valoir ce refus du Brame , et

il

en

trio

m

pha

devant ses

camara.d.es

, Infideles ,

comme d'une victoire .qu'il avait ¡·empor–

tée sur lui ,

a

la honte de la Doctrine insen–

sée

dont

il amusait un Peuple ignorant

et

érédule.

Les Brames sont, cdmrne vous savez ,

1\'Ia–

d.ame,

la

plus haute nobl esse de ce. Pays ;

on peut dire meme

que

c'est

]a

plus an–

cienne et

la plus

sure nobl esse du monde ;

car il est i1wu1 qu'aucun de cette premiere

C aste se soit jama is mésallié. Ils son t les dé.–

posi tai res

de

la

Loi,

les

·Gouroux,

ou

les

Pretres

d es

D ieux .

I1s

croi ra ient en

cfiet

s'avilir,

s'i1s

s'entretenaient

d e R eligion avec

u n

homme

de ~Ja

Caste d es

.Choutres.

En

vo.ici

un

exemple

assez

r¿c:ent

:·:Un

de

no_s

Tv1ission naires

s'entretenait

avec

un

Brame

qui l'était

venu voir : la conversation tornha

inscnsih1ement sur la Reli.giQn. Le

Mi ssion–

naire _,

qu.i

ne savait pas encore bien la lan-