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R.
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D I F l
Á
N T
É
S'
J)·
marades_, leur dit..:il
~
,voyez si
ma
famille
»
tougit du nom de Chrétien; sachez que
»
ce heau nom fait toute ma gloire, et que
)) plutbt que de le ternir par une action
n
indigne , je donnerais
ma
tete, celle de ma
)¡)
femJne _,
de mes en fans, de mon peee, de .
1)
ma mere' et de tous mes parens et amis. ))
Ce discou rs ayant été rapporté au Colo-.
nel, il
:fit
venir le soldat,
et~
le questionna
~ur
la Doctrine qu'on lui avait
en~eignéc;
il lui
fit
r éciter ses ptieres , et le
fit
inter.r.
rog.erpar un Brame qu i était
a
sa suite en
qualité de
f30 l1
G ourou.
Ce soldat répondit
d'une manier., si juste et si 1 lausible, que le
Colonel en p arut chnrmé . Ce bon
Néophyt~,
n~étant
p as content d e
}uj-mem e,
paree qu'il
n e se croya:it p as assez hahil e , demanda avec
i ns tnnce
q u'on
vo~l ut
bien lui
c ccor~er
une'
áud iep ce
d-::~ n s
trois
iours,
paree
qu~il
am_é_..
n crai t avec lui le C atéchi ste quil'avait ins–
truit, dont on
se1·ait
h !cn aotrem-ent
satisfait.–
t<
J'y
consens, dil le Colon el
en
riant, ct
s~
)) tournant vers le Bi·ame : Vous
e tes·
ñotre.
)) Docteur, 1ui
dit-11!
je
vous invite
a
cctte
»
enlt'evue.
»
Le sóldat s'étant
i'endu
au jour m arq ué
chez le Colonel :::vcc son Catéchiste, se
fi t
annonéer~
Le Brnme , qui
se
défiait de
S('S
forces, voulant éluder une parei11e
convc r.;.
sation , demanda
u
e
quelle
C áste
étai
t-
ce1 u
i
qui prétendait entree avec
}uj
en di-spute
S\H'
la
Loi :
on 1,·épondit
qu'il était de la Ca ste .
Vellale _, une des
·rlus
honorables qui
soicnt