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de retourner dans leur Village _, ils partirent
avec une forte résolu tion de ne plus .ado–
:r;er
que
le
vrai Di eu , et de revenir
au
plutot recevoir les instructi.ons nécessaires,
pour se mettre en état d'étre aclmis au saint
liapt<~me.
.
Le pere de la Catéchumtme ,:-:granel dévot
de
Routren,
informé clu changement de sa
filie' quoiqu'il fut
a
une grande journée
du
Village, partit sur l'heure pour la remet–
tre,
disait-il, dans le bon chernin.
Il
ne
la
quitta poiut qu'il ne l'eut condu,ite
a
la
Pa–
gode avec son mari. Je fus bientot instru.itde
4::ett-e 'infidélité, et dans
l'exd~s
de dou1eur /
qu'elle me causa , je luí fis dire que si
elle ne réti'actait au pl,utot une dém::1rche
si criminelJe , pour ne rendre ses adora–
tions
qu'a
l'Etre supréme, que je Jui avais
fait conn<litre,
t
\ :e
aurait tout
a
craindre
· pour sa
fiHe.
Nies remontr<lnces furent inu–
til os·;
l'enfant, a1nsi
que, je
l'avais prédit,
' fut frappée
a
l'instant de son pl"einier mal
et
1nourut.
·
Assez pres de ce Village était une veuve .
disti'nguée dans le ·pays , qui, depuis
dix.
ans , wuffrait de vives et corrtinuelles dou'–
leurs dans tout le corps, accompagnées
de
fi·équentes défaillances, qui la rendaient in–
capa'bl e
du
moindre mouvement. Elle avait
employé inuti1ement
pour
sa guérison tous
les remedes· naturels ; ell€
avai t
eu recours
avec aussi peu
d~
fruit
aux
Temples des plus
fameuses
Idoles.
A.yant
appÍ'Ís la 'guérison·su-