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L E 'ITR ES É DIFI ANTES

l\'la répon

e

a

une proposition si peu

rH1-

.sonnable , fut celle qu'on a accoutu mé

d~

faire

a

ceux qui voudraient. tenter D ieu.

" Cette épreuve, lui ajoutai-je, es t d'autant

»

moins nécessaire, q ue Dieu

d aigp.e

sou–

,. Vent, par des prodiges , Confirmer

a

VOS

">

yeux les vérités saintes que uous vous

~>

annon<tons.

Sur

quoi 'je lui nornmais unQ

•»

personne qu'il connaissait; a1l ez la voir,

"l>

lui dis-je , et faites-vous raconter ce

qui

)>

lui ést arrivé assez récemment.

>>

Cette personne, dopt je lui parlais , est

une dame Indienne

qui,

éiant

a

l'extrémité,

fit venir un de mes Catéchistes , et •lui de–

manda le Bapteme , comme un remede in–

.faillible qui l ui rendrait

la

s1mté . Le Caté–

chiste, apres une courte instruction sur ce

sacrement, et sur les obligations au xquelles

il

engage ,

la

laissa avec un grand d esi r

de

t e recevoir. Au moment, qu' apres avoir été

instruite, elle con<tut ce saint desir , e1le 'se

trouva beaucoup mie_ux,

el

a

u

hou

L

de

trois

jours elle •fut parfai tcm:ent

guérje. Sa san

une fois rétahl ie , elle né gli gea. d'accomplir

&a

promC'sse.

Apres

quclques mois elle

re–

tombn dans

sa p rrm1hc

mr~ladie: ell~

recon–

¡n;,t

alors que D1eu h punissait pour avoir

difieré

de rcceYoir le

Bap;erne·,

et b ieu qu'elle

fut

d'une

extreme

faihl e¡,se , elle se

fit

por.,..

ter

fl

l'Egli se. J e la trouvai dans un pressan t

d ang<' r de mort ,

el

je ne crus pas pouvoir

luí r efuser ette

gdce .

Auss¡tót, au grand

étonuemen.t ele tous

les assisum.s,

ses

force~