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'E T C

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R I E U

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E S.

Ij

3

accompli , mort dep uis quelques mois et

universelleme11t regretté dans cette partie

de l'Inde, par les :Mores et par les Gentils.

Nous nous sépartunes ensu·ite, et je partis

pour

Crisnapourmn,

ou je trouvai une Chré–

tienté désolée

par

la mort du Pere Le Gac ,

qui , apres

36

ans

de

travaux, avait terminé

depu is peu par une sainte mort cette longue et

pénible carriere.

Il

me fallu

t

pe u de temps

apres reprendre le chcmin de

Tamoul,

et

de

la

me

faire conduirc

a

la cote ' ou six

mois de séjour neme rendirent qu'avec'peine

la

santé.

Au mois de Mai

1

74o , une armée de

Marattes de plus de cent mille hommes, fit

une

soudai.ne

inuption dans le royaume de

Carnate . Vous avez pu voir- dans des lettres

u!Je relation

fidele

de ce funeste évenemen t.

Ce fut chns de si tristes circonstances , que,

ma santé étan l un peu rétahlie ,

je

rentrai

dans ma Missi on

a

la fin de Septembre. La

ferveul' de nos Néophytes , augmentée par

la

crainte dt's .M:1rattes

J

les engagea

a

recou–

rir au Scigneuret

a

purifier leurs consciences:

de sorte ' que depuis mon arrivée jusqu 'au 3

Décembre , j'admini strrl i dans quatre Eglises

différe ntes les Sacremen.s de Pénitence et

d'Eucharistie

h

ph1s de trois mille personncs;·

le Bapteme

a

1

oS en fans et

a

83 adultes.

Le lendemain de la saint Xavier, dont la

Fe te s'étai tcélébrée ave e un concours extraor–

·dináire, on vint m'avertir que l'armée des

rvlarattes approchait ' et qu'il fallait penser·

H 3