E T C U R I E U S E S.
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ti.ondes Chrétiens me soutenaient au milieu
de tous ces dangers.
·unjour,
a
la faveurdes montagnes, etsañs
qu'on s'en
aper~ut
, une hande de ces vaga–
honds vintfondre sur le village de
Courtem–
pet~y,
qui est tout Chrétfen, et ou j'ai une
Eglise et une· maison. L es
homm~s
échap–
perent : les femrnes et les fili es n'eurent
d'autre asile que l 'Eglise ou elles se- recom–
manderent
a
Dicu et
a
la sainte Vierge: mais
ensuite persuadées que les brigands n'épar–
gneraient pas la maison du
Sei~ne ur,
elles
se retirerent au nombre de
S2
dans un petit
réduit
a
coté de ma chambre'
et
apres avoir
fe:rrné la porte elles se mirent
a
réciter le
chapelct, conjurant la
Mere
de Dieu d'avoir
pitié d'elles et de veiller sur leur honneur
et sur leur vie. Le Vill age pillé, les Marattes
entref'ent dans l'Eglise et dans ri1a r.hambre,
en renverserent le to;t, et chercherent par–
tout et long-temps, sans apercevoir l'endroit
oú étaient ces Clnétiennes tremblantcs, ou
d\].~moins
sans qu'il leur vint
~ n
pensée d'y
entrer.
J
ene puis en cel a méconnaitre la Pro–
vidence spéciale de Dieu et la puissante
protection de
lVIar.iesur de npuvelles Chré–
tiennes , lesquelles lui demandaient avec
l armes la conservation d'une vertu, qui n'est
conn ue dans l'Inde que des se-uls Disci plei
de Jésus-Christ.
.
e~
n'est pas la le seul exemple ·queje pour–
rais ·produi1·e de l'assistance visible de cette
Reine du
Ciel
a
l'égard des 'Fideles qui
ré-·–
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