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LETTRES
ÉDIFIANTES
En
I
¡3g
'
je me rendís
a.lacote' malgré
les torrens et les inondations. De
la
j'a1lai
a
la rencontre d'un Missionnaire nouvelle–
ment .arrivé d'Europe. Avant que de le.-con...
duire au l.ieu ou la Providence le destiniiit,
je lui fis parcourir toutes mes Eglises; il fut
témoi n de la ferveur de cette nouvdle Chré–
tienté, e il remercia Dieu de l'avoir appelé
dans une contrée, ou la Foi .s'ét::tblit de jour–
en.-jour sur les ruines de
l'Idoltt~rie.
Apres
avoir passé pres
d~
dep.x mois dans les plus
s.aintes occupations , nous franchimcs en-
. semble les atfreuses montagnes qui séparent
le pays
Tamoul
d'avec le pays
Telougou;
et nous allames joindre le Pere Mozac
a
Ponganour.
Quelle joie, Monsieur, pour trois Mis–
sionnaires d'une meme compagnie' séparés
<>rdinairementles uns des autres par plusieurs
centaines dé lieues ; quelle joie , dis-je, de
se trouver tout-a-coup réunis; de pouvoir
louer ensemble le
Die~
qu'ils sont ,venus
a.nnoncer a ces régioñs éloignées; de confé–
rer entr'eux s·ur les moyens d'avancer de
plus-en-plus l'reuvre sainte; de s'excitcr mu–
tuellement a se peTfectionner dans la
VÍe
Apostolique a laquelle i]s ont le bonheuP
.d 'etre appelés, et de se eomm uniquer pour
cela leuJ-'!5 vues et Jeurs
sentim~ns
!
Nous partimes tous les t>rois pour
Balla–
p.ouram,
·éloigné d'environ trente lieues
~e
Ponganour.
La
nous arrosames de nos p1eui;'S
le
itom)J.eau du Pere
C~lmette
,
Missionnairc