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CURIEUSES.
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J'allai
prcnJee con¡;é
du
GonYe rneur.
Il
volllait, sous ditférens prét extes, me rete –
nir;
~ai.s
je
le
prt'ssai ta n t, qu 'il consentidt
mon départ. ;
il
assur·a qu'il viendrait me
voir' et m'ayant accompagné jnsqu'a .
un
p e rron qui donne sur la cour du Palais ,
il
clit
a
tous ses M ini stres assl''mhlés:
J e vous
déclare.que j'esúme et
.ql:(C
/h onore LeSa–
n./assi-Romain , et que j'aim.e les Chréticns
ses DisCZ:ples.
Si
quelqu'un manque
a
leur
égard
_,
il sera
pfu·s.
sévere?nent puni que s'il
?n'avait o.fensé personneL! men
t.
Cette dé-:
clarati o ~1
é tait d'autant plus nécessaire ,
q\le
dans l'lnde on.
a
hesoin d ' une protection
marquée, et qu'on
~st
souvent ohli gé
d'y
~voir
r ecours ,
pare~
que si on pe se plaint
pes
moindres insultes ,
1~
mal augmente
·toujours , et dégé nere quelquefois
e~1
de
si
viol entes p ersécutions, qu'il faut quitter le
Pays . Le
Cl
ef d'une
Ville
ayant maltraité
vn
de mes Catéchi stes ,
je
fus obligé d e me
plcti ndr'c~
Aussito t il fut pu
ni,
cond(l.mné
~
cent pagodes d'amende ( 1)
p,om' le
Prince
~
et privé
de son e-mploi. Co.mme je
65
r epré–
sen te r que je ne d emanda is
::wcune puni–
tion;
que je
so uba itai 5 seulemen t qu 'on
re–
comma ndilt
a
ce t Offi cier d e ne poin t iu-.
l)ulte r
~e ux
que
_le Prin ce
honorait d e son,
~ri1iti~;
Ahusahcb répondit :
Si c'esl une
v.ertu-
dartf
le
Saniassi -Romain
d'
oublier
et
de pardonner
les
injuresJ_ e'
est a
moi
lllZt!
~ ~) Pie~e
d'cH·
vala~.tt e~vil'an
8
liv.
d e
f1·auce.