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S
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D l F 1 A N T E S
lui dis que d es choses
~i
pt:écj e.usrs np con–
venaient p::ts
a
d es.
I-t ell gieux .
A lors
il
me
!flll
dans la main une ha gue d'or oruée d'un
tres;..beau diamant
¡
mais je
la
lui. rendís
sur–
le-champ.
Il
en parut étonné, et s'écria :
Voila
un vrai Disciplt:
de
.fés'us,
qu i
ne v eut
rien des choses d_.e ce monde. L es lrfo res ne
sont
pas si rigides
_,
et
s~il
leu-,·
était
permis
de prendr.e ce qui
leu~·
convient
_,
bierttót
ma
·
cassette serm:t
vid~.
. Cette conférence av.ait duré
pres
ele trois
peures. On me conduisit dans une maisou
~éparée
do Palais_, ou
j~ q-p~wai
de quoi ré–
galer plus
de
deu~
cens p,ersonnes ; je ne
voulus r.ien qui ne
t\\t
conforme
a
la
vie
p~-
, nitente que nous menons dans l'lnde.
T andis.
qu'on me préparait un_peu de
riz,
je réci tai
rn.onOffice _,
et je pris c¡uelques momens de
repos. Sur les trois h eures apres
midi, la
~uriosité
m'en'gogea
~
aller voir le Temple.,
qui est un des plq.s heaux de l'Inde. Quel–
ques lYiores_, des Brames et d'autres Gt'ntils
~n'ayan~
join-t, on parla
be<~"\ICOup
de
1-\eli–
gion.
Je
reprochai aux Idolatres mill e extra–
vagances et mille in fa mies qu'·on
fait en
ph'iG.
jour dans ce Temple, qui
~st
un vrai lieu de
prqstitution. Les Brames- resterrnt interdits,
~t
ne purent réponclre qu'en metlant
la
main _
d~vant
la bouche, comme pour
me
faire en–
tendre qu'5l fallait garder sur cela un profond
~ilence.
Les Mores se mirent de mon coté,
·f l
triomphaient de joi.e; enfin-, les Gentils.,
~ouyert$
qe
c~nf~sion,
se. retirerent.
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