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J

66

L

E T T R

r:

S

É

D l F 1 A N T E S

lui dis que d es choses

~i

pt:écj e.usrs np con–

venaient p::ts

a

d es.

I-t ell gieux .

A lors

il

me

!flll

dans la main une ha gue d'or oruée d'un

tres;..beau diamant

¡

mais je

la

lui. rendís

sur–

le-champ.

Il

en parut étonné, et s'écria :

Voila

un vrai Disciplt:

de

.fés'us,

qu i

ne v eut

rien des choses d_.e ce monde. L es lrfo res ne

sont

pas si rigides

_,

et

s~il

leu-,·

était

permis

de prendr.e ce qui

leu~·

convient

_,

bierttót

ma

·

cassette serm:t

vid~.

. Cette conférence av.ait duré

pres

ele trois

peures. On me conduisit dans une maisou

~éparée

do Palais_, ou

j~ q-p~wai

de quoi ré–

galer plus

de

deu~

cens p,ersonnes ; je ne

voulus r.ien qui ne

t\\t

conforme

a

la

vie

p~-

, nitente que nous menons dans l'lnde.

T andis.

qu'on me préparait un_peu de

riz,

je réci tai

rn.on

Office _,

et je pris c¡uelques momens de

repos. Sur les trois h eures apres

midi, la

~uriosité

m'en'gogea

~

aller voir le Temple.,

qui est un des plq.s heaux de l'Inde. Quel–

ques lYiores_, des Brames et d'autres Gt'ntils

~n'ayan~

join-t, on parla

be<~"\ICOup

de

1-\eli–

gion.

Je

reprochai aux Idolatres mill e extra–

vagances et mille in fa mies qu'·on

fait en

ph'iG.

jour dans ce Temple, qui

~st

un vrai lieu de

prqstitution. Les Brames- resterrnt interdits,

~t

ne purent réponclre qu'en metlant

la

main _

d~vant

la bouche, comme pour

me

faire en–

tendre qu'5l fallait garder sur cela un profond

~ilence.

Les Mores se mirent de mon coté,

·f l

triomphaient de joi.e; enfin-, les Gentils.,

~ouyert$

qe

c~nf~sion,

se. retirerent.

-