E T C U R I E U S E S.
16j
gag!2a
~~
monter
sur
le cheval
que
le Gou–
vemeur m'cnvoyait. J'entrRÍ done dans lá
ViJle
avet cette escorte.
Abusaheb
vint
me
recevoír
i1
la porte du Palais, me
salua
trois
fois
a
la l\1ore' eh portant l a main au front;
m'embtassa
et me
conduisit
daos
une salle.
J c lui présen tai quelques hagate!lesqu'il res:ut
avec
plaisir;
et
insensiblement
la
conversa–
ti on s' engagea .
n
commen(;a par
me
demr~nder
pourquoi
j'étais venu dans l'Inde.
Seigneur,
lui
ré–
pondis-je ,
j e
ne súis
rverm da ns-
ces Pays
~loignés;
qt.tepour annonc er le vrai Dieu
it
des
P
euples qui ont
le
rnalheur de 'le mé–
connaítre.
N'y
a-
t.:.il done pas d'ldolt1tres
dans l'Europe , répliqua-i-il? ·Non,
repar..:
tis-je.
La R eli5ion de Jé.sus esl la Religion
de presque tou tc L'Europe.
Alors
il
leva les
yeux
a u
Ciel,
pour marquer son
admiration~
Ensuile
le jugenwnt généra l, le pilradis, ·
l 'cnfcr , le mari age
;fireil t
1é soj<'l.
de
lá cbnJ:
vcrsation.
A
tou tes ces intcr{'oga tio ns ., je ré-'
pondis :
S eigneur
,
ce m 6nrft'
merl,)eilleu:i!
qui fait Les dé/ices et
l'
admiration des
h01n-
1nes
,
doit un jour pél'ir. Le so leil, la lune
~
les étoiles disparaítron t.
Un
f eu divinement
enjlammé consumera toutes choses.
L'
Ange
du
Sei[ywurjéra entendre sa
'l) Ol:x
f onnida_.
ble , el citera tous les hommes au
jugem~nt.
Les ames, par La toute-puissance de Dieu
~
s'étant réunies
a
lPUl'S COI'pS,
fous /es hom"–
mes ressusciteront
j
les gens de bien environ–
nés de gloire, les méchans couverts
d'i~no-