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,

E T C U R

J

E U S E S..

t6t,

.fortere~se

de Velour , tomba malade sans

espérance

de

guérison.

Ses deux fils p'réten–

dant l'un ct l'autre an Gouvernement, s'em–

parer<.>n t,

l'a'iné

de

la

Fortcresse, et le cadet

cle la Ville. J'appris alors qu'un Capitaine

l\1ol'e s'éta it

logé

:wcc

tout son monde dans

notre maison

et

dans notre Eglise.

J!y

allai,

dans l'espéra:I1ce de. recouvrer au- moins

]'Eglise,

et d'en empecher

h

profanation.

Je me préscnt:1i

a)a

porte

de la

Citadelle;

malgré

toutes

mes

instances,

je ne

pus rien

obtcnir. Le

fd~ re

ainé dit

qu'il

ne pouvait

rí en

dans

la Ville. Le

cadet répondit

que

le

Capitaine l ogé

dans l'Eg1ise

était un

homme

d e distinction, qu'jl ne convenait póint de

ch;-¡ griner dans les circonstances ou !'on se

trouvait.

Le

vieux

Nabah

envova un

Officiet'

pour

me

sa1uer, et

l~'Rpporte;

l es

marques

ordi naires de son

amj

tié,

ajou tant

qu'il

étai.t

a u désrspoir de ne ponvoir plus me rendre ·

scrvice. Jeme vis done obligé d'aller

a

une.

au tre

Eglise ,

élo1gnée

el'

une

journée ,

ou

j 'appris b

mort

du

Nah~b.

, ,

Baccaíarikam .

avait e u autrefois asa Cour,

en g ua11té de

lYJédecin, IVIonsieu r de

Saint–

Jli1, ~ire,

infiuiment

attaché

aux

Préd.i.cateurs

.(1e l'Evan gile. Depuis Monsieur de Súnf–

Hilail'e, ce Nahah avait conservé pour le$

Jvli ssionnaires

une

siHguliere affecti'o11: illes

, avait proiégés· par-lout, et l cu r avait donné

de . magnifiques

patentes .,

avec ordre

aux

Couverneurs

Mores et Geritils

de les

sou–

tenir e

t

de

leur lai5ser

bat.ir

des Eglises.

J

a-