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C U

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I E U S E

S.

l

5

j

aym1t -appi'is q u'il y av ait dnns

le

voi~inage

une

E g1ise

de Chréliens

~

fit

a

ses soldats

de

vifs

reproches~

sur

ce qn'i1s ne .l'en avaient

pas averti

plutüt.

J'hon ore

,

dit-il ,

les Sa–

niassis-~onwins,

et

si

j'

étais en Liberté,

je

me (erais gloire de les protéger et·de leur

bátir une Eglis"e dans mes Etats.

Il

m'en–

voya ensuite ses soldats

a

diverses reprises,

et me

fit

prier de me souvenir devant

Dieu

d'un Roi malheureux.

On

igno're quel a été

le sort de ce Prince ; mais il est probable

qu'il a péri dans sa prison.

Quoique la famine . eút beaucoup

dimi–

nt;~é,

on avait bien de la peine

a

se remct–

tre

,

et j'étais obligé sans ccsse d'?.ller au

secours des malades. En parcourant une

par–

tie de ma l\1ission, j'arrivai cbns un Village

les Fideles ne veulent absolument souf–

frir aucun Idolatre; c'est un privilége qu'ils

ont d emandé

a u

Couverneur :More, et qu'il

leur a accordé

de

bonne grace.

A

pres que

j'y

eliS héni une petite ·Eglisc,

le

Chef

du

lieu

m~

clit

ces paroles remarquables :

il

y

.

a

peu d'années qu'il

n'y

avait iéi que cinq

Chrétiens; aujourd' hui

j'

en compte dans m a

seu.le

famille enviran deu.x cens.

C'

est une

bénédiction .sensible du

Se1:gficur

:

je mour–

rai done content, sur-tout depuis que vous .

avez bien voulu nous donner une E{{lise ou

nous poarrons tous les jours adore;: Dieu

,

chanter ses louanges et celles de sa tres–

sainte M'ere.

J

e continuai ma rou

te , et

cótoyant hls