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E'r· C UR1Ef1SE S.
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ret' les portes éie la ma1son de ce généreux
vieillard ·; et ,. accompagné des Idoles , des
Pretres, dt·s Sacrificateu rs , des
:M
agiciens,
des Danseuses ,
il
environna le quartier des
Néophyt es. Tout fut ernp1oyé, sacrifices ,
malédi c tions ,
.enchantemens , sortiJéges
,
J?Olill'
anirn er les .Dieux
a
sévir promptement
contre les Chrétiens.
On
leur offrai
t
du riz,
du h eurre , du
lait,
des fruits , des poules,
des moutons , et on leur en promi
t
encore
davantage. On
tra~ a
sur la muraille des cer•
eles et des lettres mys térieuses, et l'on per<;a
des trous pour faire ·entrer des serpens.
· Ce Charivari ayaut duré pres de trois
l1eures , l'assemLlée se retira a-vec des cris
et
des hu rle..mens épouvantables , assurant
que le lendemain la maison serait renversée
eLles Chrétiens écrasés.
.J
ugez quelleJut '
le matin
0
la surpr-is · es gardes qu''on avait
placés dans tousles e
ons, lorsqu'ils enten–
dirent les Chrétiens- e 1anter les Li.tanies de
]a·.sainte- Vierge et réciter d'autres prieres;
ils coururent aussitot en donner av'is.
On
chercha des Dieux plus puissans : on
.ap–
pela des J\'l agiciens plus hahiles, et le Chef
.se
promettant une entiere victoire , revint
a
la charge, mais avec aussi
peu
de succes que
le jour pré édent; alors il
s'éleva
parmi les
Ceotils une di spute
tres-vive. L 'Officier
Idolatre accusait les
Dieux
d'impu1ssance,
et les P rk tres ,
do~t
l'avidité n'était
pas en–
core, satisfaite , reprochaient
a
l'Officier son
;tvarice.
Il
fallut que celu.i-ci donnat en
.
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