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51
hommes, femmesJ enfans, tout
y
~tait
mort•.
. De reto
m'
a
mes Egl.ises'
a
pe"i
ne
m'
étaiti.
il perm1s
d 'y
séjourn er; le besoin des mori.:.
h onds 1-pe rappelait au ssito t
a1l1cu
rs.
A
la vue.
de
tan t
de
n'wux
>si l;t
nature
se
houblc
et
fait
couler des ·larmes, la Foi cotisoÍe
d'a:il ....'
leurs et inspire la
plus
grande joie
sur
l'heu~
reux sort de ces fervens prosélytes '
qui
meurent
dans
1a paix du
Seigne ur et dans
l'exercice actuel des plus h i ro'iques vertus . .
LJinl:lll
mani
té
des Infideles
au gmen tai t
encore
la doule ur des
Chré
tiens. Comhien
pouri'ais-j e r t"l pporter
1ci
de
tr:=~its
qui
dés..:.
honorent
la
n ature huiJ1aine.
A
la
vérité
~la
plupart des
G en tils ,
!-lni\luemen t occupés
Uu
soin
c~e
leurs corps ,
_n e
son geaie nt guere
a
la
Religion. Leurs
Templ e-s
úaient dé·
serts, les Idoles sans adorale urs) e t
les
faus–
ses .Divinités sa os sa crifices ;
qu elques -uns
~ne me e~ prun tan~ lt· langag(~
des
Chrétiens,
i~1voquai e 11t
le vrai Dieu;
mt. ·is
1l es t des
Ido.:.
lttres ·,
dontla
mal1ce
s'accrolt
au
mi11e u
de~afilielions. Tels sont l{'s Ch efs des P eupJa...
des et les Gouverneurs eles Provinces. Pourvu
q u'ils fou rnissen t
le
tr ib ut
ordiuaire, ils
p.eu–vent.
impunémen t
tyranniser .
De
la
un grand
nombr e de Ch rétiens fur ent
maltraités,
dé–
p ou
iHés :) dégradés , hannis
et
chassés
des
P euplades
et 9:es
Villes. Quel était
leur·
crirne? Adorateu rs de
J ésus -
Chr~~st
, ils
condamnai erít
par
l eur conduite et
par
l e urs
discours
les
infam1es de
la
Gentilité.
C' en
~hait
asstz ; on
les
regarda comme
la
cause
·G4 .