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ET
CURIEtrSES.'
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~ompt~
dans un meme lieu jusqu'a cinq
a
six
cens. Ces innocentes victimcs, spirituel–
lemetU régénérées, all aicn t
pa r
troupc
gros–
sir la compagnie de
l'
Agl'leau sans
tache~
Selon le rapport des lVIissionnaires que j'ai
vus et des Catéchistes que
fai
interrogés,
le
nombre de ces h1enheureux ·Prédestinés
monta ' pcndant ces
d e ux
añnées de stéri;..
Jité ,
j
usqu 'a douze mille quatre ce,i1s. Com–
hien elicore qui' nous sont inconnus
!
Deux
de
mes Catéchistes et six veuves Chrétiennes
sont morts dans ce saint exercice; d ;aillcurs
-.i-1
h"est aucun Fidele qui ne sache parfaile..;.
ment la formule pour l)aptiser. Aussi
est~
il
rare que dans les lieux ou
il
y
a
des
Néophytés, un _énfant Gentil meure sarts
·l3apteme.
- A
la fin de
1737;
leCiel cessa d'etre d'ai–
rain, il tomba quelque pluie
i
la terre poussa
quelques racin-es ,
oa
commen<ta
a
culti~er
le riz et le millet , et la violence de la
fa–
mine se rallentit un peu. Pour
:rp.oi, épúisé
de forces ' et ayartt
a
peine
~a
•
figure d'lln
homme vivant
J
je crus que Dieu
me
per–
mettait dem'arreter daris une Peuplade, pour
-y
prendre quelque repos.
J'.Y
passai le Ca•
reme de
1738 .
1\'lais ce rep<?s fut
un
l:lQu.:.
. \reau trava!1 par la multitude de confessions
que j'eus
~
entendre depujs lejour des Cen–
dres jusqu'a Paques.
Le
dimanche des
Ra–
meaux , je bénis une nouvelle Eglise , qui
ne
s'était batie qué par une Providence spé–
ciale '
et'
si j'ose
m'exprimer
ainsi .,
a
l'aide
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