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L

E T T RE S

É

D I F I iN

T]!

S

abondánce de Pal'gent et tout ce qui peut,

servir

a

la prétendue nourriture dE

s Dieux

~

alors les Sacrificateurs, chargés de prése.ns ,

se retirerent avec joie et annoncerent la

réussite prompte et parfai te de leur entre–

prise. Le

troi~sieme

jour, comme les céré–

moñies diaboliques allaient tecommencer ,

mon Catéchiste rparu t , et sa seu1e arrivée

dispersa

et

les

Pd~tres

et les Sacrificateurs ,

~t

toute leur mépr·isahle suite. Les Chré–

tiens mis en liberté triompherent ·ainsi de

leurs ennemis :

le

C:-~téchiste

ne s'en tint

pas la ; il reprocha

a

l'Officier Idolfttre son

indigne condui te, et

le

mena

e;

a

du Gouvet-

'neur More.

A

ces inots l'Officier fut saisi

de

craint~

, le pria de lui pardonner ,

me

:fi.t faire -des excuses , et promit d'en bien

USCI'

désormais

a

l'égard des Chtétiens.

La

menace devait en effet '"ntimider ; les Sei...,

gneurs Mores sont

itifs ; et un

Offi–

cier Gentil convaincu

e vexation, est ordi–

l1airement un homme perdu. Dépouillé de

tout, les oreilles et Je nez coupés ,

il

est

contraint de courir le mopde et de mendier

.sa

vie.

Cette fermeté des Fideles dans des temps

si malheureux comblait de joie les Minis–

tres du Seigneu r. Chaque jour,

s~it

par eux–

memes, soit par leur&> Catéchistes , ou par

de zéJés Discip1es , ils enyoyaient des ames

-au

Cicl. Dans cette rnuhittide de Peupla–

des, comhien d'enfans ahandonnés et mori–

:bóods ont rec;u le saint Bapteme

!

on en a