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4,8

1

-L

E T T RE S

E

D l F JAN TE S

nous i3·1wrons _le déguisement

;

et e'est la

·rvérité que nons avons le bonheur de con..

naítre, qui nous fait tenir ce langage.

Le

Prince en so.uriant répondit :

Je vous

toujours regardés commefideles sujets; mais

jevousdéfendsd'approcherdésormaisdemes

Temples. Parvos prieresvous pourriez bien

:faire mourinnesDieux. Mes Dieux morts,

e~

.serait alors pour moi une nécessité

_,

ou d' ado–

rer le DieU:, des Chrétiens

_,

ou de ne plus ríen

adore,.,

Depuis ce temps, les soldats Chré–

ti ens , quand on célebre au Palais une fete

a'Idoles , sortent de ·son enceinte , et vont se

prom ene~

dans la campagne. Ce Prince était

autrefois le plus grand ennemi du Christia–

ni sme ;

il a paru dan.s la suite avoir des

sentimens plus humains ; pendant plusieurs

an.nées jc n'ai re<;u de lui que des marques

d e honté : souvcnt, en me fesant saluer,

il

s'est recon1.mandé

a

mes prieres.

Il faut avou er que les Chrétiens de l'Inde

ont

a

soutenir de plus fré guentes et de· plus

rudes

épr~_uves,

ql)e ceux des autres Régions

.

d~1

monde. Je n'ai vu jusqu'ici parmi eux

qu'une continuité de miseres et d'af.flic;;tions.

En r

'7

37 , le défaut de pluie empecha la cul–

ture du riz, nourf'iture ordinaire d es Indiens,

et causa une

famin~

générale qui dura plus

de deux.

an~.

n

est impossible de

délajll~r

le-s maux dont j'ai été témoin ; il suffit de

di

Fe que j'ai vu renouveler ce que les His–

toires sa crées rapportent des

siég~s

de

S

amarie

,

~~

1..le

J

é.rusalem,