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ET CURIEU S E5.

Iq_3

J>eres lV.Iartin ct Pons, qu! ont

partir de

Pondichery vers la

fin

d ' Octohre, p our venir

dans

ces

l¡ua: tiers, ce qui n e lai sse p as de

nous inquiéter. Le pays T amoul

n'a

p a.s

~ té

plus Lranquille qu e celui- ci; c'est

lJ.

qu e

]e mal

a comme ncé. Nos P eres furent ohli gés

pe

se sauver

a

Ponclichery une ou deux foi$

avant !'arrivée d e l'armée de Nisan; il s

é taien~

f;ll ors d :m s leurs Eglises. Le

Pere

de .Mont–

justin fut dépouil]é et pill é p ar

l'

armée de

Nisan , aussi bi en qu e son Eglise d 'A tipa–

cam :

il ne put se sauver avec son cheval , et

aut ant d 'h abits qu' il lui en fall ait pour n'etre

pas

nq , qu e moyennant huit pagodes qu' il

~lonna

a

un Officier :1\'lore, qui Je laissa éva–

d er. Le pillage de cette Eglise va bien

a

8oo

livres. J'ai encore appris qp ' un de nos gens,

d an s cesCantons, qui portait vingt pagodes,

f~Jt

volé . .Te n ' ai pu en savoir d avantage , p ar ee

qu e les ch emins ont été la plu s grande p artie

de

l'année impra tica bl es, et qq'en

n ~ us écri~

van t ,

on ne réponda it pa s

a

nos le ttres, qui

n'annonc;:a icnt que pes te sur p este

e t

mi sere

·su ,.

mise

re .

Ce

n

'est que

par

ricoclw t que

j

'ai su.

le

pe u

q ue

j~

vous en

rn~:tnde .

Vous voyez

bien,

1\'Iadame , (¡ue

j'

ai e u. raison d e vous d ire

qu~

j'ai appor té a ec moi

tous ]es fléaux

d ~

Di eu; ne me dem:m(

l.

ez pas l es progres q n':l

fnits

la Rcl i&ion

c~ tt c

année: vo us de:ez bie n

p enser que le te.ñ1ps n'es t guere propre

a

rie_n

(aire ni

a

ri en

e ntr~pren dre;

quand sera-t-1l

pl us favorable? h él as

!

je n'en sais r íen ; jc

p'y

yois pas

~eaucoup

de

jour. Il

n>y

a eq