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E T T RE S
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D I F 1 A N T E S
hrúlerenl et pillerent le Pays : deuxieme
fléau. Les Roisavarons , Caste de voleurs
de profession , se mirent sur
les
rangs,
et
furent le troisieme fléau, qui -dura plus que
le deuxieme; car les Capouvarons , apres
avoir tout pillé , s'en allerent
·ailleurs .
Le
Prince de Vencatiguiri et les petits Sei..,
gneurs Mores, ayant pris les armes ensuite,
.pillerent
chacur~
de son
cót~
, et
s'empa~
rerent de tout ce qu'ils purenl : quatrieme
fléau , encore plus grand que les
autl'es~
La
gar.nison de Trichirapali a été le cin–
quieme en passant par
-·la.
Le
Pere
La–
vaur , ven;:mt
·a_
e Ponganour
a,
BaUapou- –
ram, au commcncemcnt de
1Ylai_,
au milieu
de tous, ces troubles
~
risqua cinquante fois
d'
etre
pillé et massacré ; ce n'
a
'été que par
une Providence spécíale et des plus
mar–
G:uées ' qu'il a pu échapper
a
tant de dau–
gers.
Il
est retourné dans ces quartiers.
II
arriva sans accident ele Ball apouram
a
Pon.. '
ganour, le jour
q~e
no-? gens fnrent égorgés
. a
six lieues de
la.
Il
est ensui te allé
a
Ven~
catiguiri , d' ou il nous écrivait le vingt-neuf
Octobredernier, qll'il nevoyait aucun
m
oyen
d'en sortir en súreté pour se reti rer ai1leurs ,–
avant l'arrivée de
l'armée
de Nisan, qui
n'etait qu'a doqze lieues , et que s'il ne
p0u–
".rait le faire'
il
-prenclrait
le
parti d'all er se
jeter aux piecls de Nisan, poul'
lui
dcman–
der sa protection etjustice de l'assassinatde.
:pos gens; depuis ce temps nous n'en avons
~ec;u.. aucune~
nouveHes , non
plus
qu.e
des.