ET
CURTEUSES.
141:
é~wcun
songe
a
se sauver ,
ou
!1
peut, et
;a.
v1 vre ; nous nous trouvons m eme endeues
ici de cinq
ou
six
ccns 'livres, sans
savoir
qu aud
I1 ous les parerons : pour comble de
malheur
>
quatre de
nos
Disciples
qui étaient
a1lés accompagner le Révérend Pcre l\iat'-tin
a
Pondichery,
o.ntété assassinés le
26
Sep–
tembre dernier,
a
six lieues de Ponganour;
Cin q ou six .cens livrcs qn'i1s nous appor–
taient ., avec
des ~provisions,
nos lettres de
Fran cc , venu es par les derniers vaiss<;aux ,
et app.a rcmment qu elques boitE's de Ch(lpe–
lets et autres choses de dé,·otion qui
llOUS
venaient d'Eu_rope> out
été
perdus. Voila
en gros ce
qui
nous regarde dans ces
q~ar~
ti ers. Ne vous imaginez
p::~s,
Madame, que
tout. ait été plus tranguille du coté
pe
Pon–
gano,m~
et Ven catig1.riri. Je
p<"nse
que les
dwses
y
ont été encore plus
m::.l;
vous
Cll
jugerez par l'exposé
>
qui ne
St:'l'[!
pas,
a
beau- .
coup pres, td
qu~
vous
le
ponrr::~it
mander
cclui de
nos
p eres
qui
e11 a
été
témo,in
(:'ll ·
honne partie aux
environs
d~
Vencatiguiri ;·
sept
cens
ch ~v au x
Marnttes , qui
Vl'naient
d \!
Velour,
1
pillerent et mi rent ce
Pays
en
troUblc en
Févri.er<:lt·rniet·.
De ux de no:S
gens qui
all 11 1 ~ nt
a
Pt
ndi ch ery, furent ar–
rctés,
pulS
re}uclJés :
Yoila le prem ier fléau
dnns ces Cantons-
In.
Le
Nabab
é).e Colola
étant allé
joindre
Nisan avec se&
tro~pes
1
les
Ca pouvarons ou Laboureurs du
Pays
~
ne
pouvant plus
supporter
l~s
avanies
qu'~:>n
lcur ·fesait
tous
le~
h>urs ,
s~ ré)• oltere~1~
,