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N T E S
cette année ici . qu'envir on trente-huit ou
quarante
Baptemes~
cinquanteou ci.nquante–
cleux i:an passé , soixantc--deux ou soixante–
trois
a
Bi.ll1apouram. Le P. Lavaur a b"'p.:.
tisé soixante - dix on quatre-vingts adultes
a
Vencatiguiri , depuis en
vi
ron unan oü quinze
n1ois.
11
y avai
t
les plus grandes espérances
d'une abondante récolte ; les trouhles ont
dispersé le troupeau et les ca_téch
u
menes.
Le
P.
Costas m'a m;-1ndé cette anuée qu'il
avait.hien haptisé
a
Pou.chepaguiri soixante–
dix adultes en huit pu ·dix moi"s , malgré les
trouhles ; je n' en
~i
rien appris depuis. Tout
ce queje puis vous en dire de plus conso–
lant, 1\'Iad ame
~
est ce que me dit _le
R. P.
Tremhhy
~
a
mon passage
a
Pondicbery ;
il
venait d'Alipacam et Courtempetti
~
dont il a
eusoín pendant l'espace d'environ sept ans, ou
il' me ditque cl1aque année,
l'uneportantl"~u
tre ,
i1
avai t bien bl'lptisé dcux ceut ci nquante
ou deux cent soixanle personnes ; que
les
deux al-lóées de farnine
~
lui , ses Catéchis–
tes, et les Chrétiens et -Chrétit'nnes avai ent
haptisé plus de lrois mille enfans des Gentils
et d'adultes mor)bonds, mais suffisamment
instruits ;
q
ú'il entendait ·bien dix
o
u onz,e
mille
c.onft!ssiqns
par an , .et
baptisait
cha–
que anuée quatre , cinq et quelquefois si:x::
cents et}fans de Ch1 étiens. Comme
il
écrit
une lettre cette
an~ée ·
fo1~t
ample sur. to!lt
cela, au
R. P.
Duhalde, vous
la
verrez sans·
doute dans le preniier recueil qui paraitra.
Le
R. P.
Saigp.esne
maúquera
pas .nou
pl1,1s
·
.
.de