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6.2
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s
É
o r
F
r
A N T
E
s
mai.s
~
de son vivant , une insulte faite
aux
Chréti ens ne demeura impunie
~
ou bi en il
l'i gno ra. Il
fit
voir combien il estimait notre
sainte R eHgion , en formant une
comp::~ g nie
d e Chrétiens pour la garde de sa persbnne.
Au temps de la tt!vue, i_l
fall ait que tou-s
ces soldats eussent
Uil
Chapelet au cou, o
u
le Nabab les fesait reLircr ,
en
di sa nt qu'il
h'av ai t aucune co nfiancc en
9-<~s
hommcs
qui
rou gissaic n
t
d es marques de lenr
R
eli gion.
Juge~ ,
]);lonsieur , si la mo rt de
B accala–
rikam
d u t n ous
affliget. l\ia is _,
a
son exem–
pl e,
ses
fil s ,
ses parens
et
les
au tres
Sei–
gncurs IVÍores nous on t donné mille mar q ues
de
hon té.
b~1
jour
on
m'avertit
que d es Brames
de.:.
m ni1dú ie nt
a
m e
pa_rl e r.
Je
parus '
et
ces
Brames me
d irent
q u'ils
étaient
envoyés
par
A busaheb ,
Gouverneu r de
T irounamalei,
·pour
s' informer
de
l'éLlt de
Ín a
san té :
puis
se
p r ostPI' nant
et
fr ao nant
t1·ois
fo is lá
terre
<1~
Jeur fl'on t, ils
~j~ u t<~ rent
q ue si
je
ne
po uvnis all er
a
T irou.nama lei
,
A busaheb
é tait dé te rminé
a
me ven ir
voir.
J e
leur
ré–
p ond is d ' une manihe q ui les sa tisfi t ,
et
le
soir meme
jeme
m is
f'n ro u te. L es
Br~nnes
m 'accompagne rent; ma is comme je m'a r–
r etai dans un V.ilbge po ur conresser deu x
ín al ades, ils p rjrent le devan t, et
le
matin
je troUV[)i
a
une licue de !a Ville le pre–
mier Officier
d'Abusaheh
~
accompagné de
vingt Cavaliers Mores et G en tils. Il me com..i
plintenta de la p art de
son
l\i ai tre , et m'en..