O P U S C U L U M
V1
II~
8S
s'
la
áÜtáflt
qu'ii
vobs
fera
poffible , particulierement pour
vous
iu!lruire
des
devoirs de v&cre état . Le
S. Concile de
Trente a renouvellé les anciens
Ca–
nons rouchant la
vie
des
Clercs.
Ce vous
doit écre
un preífanr motif
de
vous
remplir
de ces
Canons
a formez par le S. Efprit ,
&
confacrez par le refpeét
de ront .l'Univers, pour en fuivre tot1jours l'efprit , lors méme que vous ne.
pourez les pratiquer
a
la
lettre ..
En.fin pour eviter tous les relAchemens pernicieux enfeignez dans ces der..·
niers temps ,
grave~
dans
vocre
ca:ur cette
regle
de Vincent de Lerins , qui
ne convient pas moins
a
la doB:rine des ma:urs
qu'a
la doB:rine
des
myfreres
de la Foy •
(a) dnnuntiare al-iquid Cbrifiianü Catbolicis
pr~ter
id
quod acceperune
numquam licuit,
nuf
quam licel, numquam licebit
;
&
anathematizare eos qui
annun-–
tiant aliquid prteterquam quod
f
emel acceptum efi
,
numquam non oportuit
,
nufquam
non oportet
,
numqu4m
non oportebit.
Donné
a
Roiien en
m~tre
Palais
Archiepifcopal,
le
28.•
jour de Mars
1697.
Et plus ba¡
,
Par
Monfeigaeur.,
PREMIE R E
Signe,
JA
e
Q
u
ES-NI
eo
LA
s
Archeveque de Ro.üen .
GRI B d'VYAL.
L E T T R E
D' U N E D A M E D E
Q.
U A L I T
E',
A UN E A U
'f
RE D AME S C A V ANTE •
.s
MA
CHERE
DA ME~
Je vous
fuis
feníiblement
obHgée
des
petirs
Livres
que vóus m)avez fait
fa
grace de m'envoyer..
J'ay
lt1
les
difficul tez propofées
a
Monfeigneur l'
Arche•
v~que
<l e Roüen,
&
la
Répon fe du Doéteur • Je
í~ay
bon gré
a
ces A
1
m:s
de
fe
faire Ja guerre en
Fran~ois,
afin
que
les
S~avant es
-0.
n6cre Sexe
puif–fe nt auffi juger de leurs
dif
putes.
L'
Auteur des lJifficu l
tez m'a paru
d'
abo.el:ivoir qu.elque brilbnt :
mais
l' Auteur de la Réponfe
obícurc.itces
fauffeslueurs' qui
font
femblables
a
celles de Ces feux follm
qui conduifent
.l
s
Vo–
yage.urs
dans des
prédpices •
Et il fai t voir la vanité
&
l' ignorance ·de
cec
Ecrit d' une maniére folide
&
convai ncante . L' un
&
l'autre
m'a
divertie; mais
. le
LJoaeur m"a infrruire. 'fous lesgens d'efpri t , de lettres,& de pieté lu i don–
nent la viétoire . J'eus ces JOUrs
de rn 1ers le
plaifir d'entendre d·es perfonnes
&.
élite , qui
fe
trouvérent
chei
moy : Monfieur l'
Abl!é • • • •
le
Perc N.·
Jefuite , M2dame la. Marquife • ·•.•
&
Madam
L1
Pre(idente .... qui
four–
ni rent beaucoup
a
la
conve rfation
fur
le fu jet de ces deux petits Livres .
L~
Abbé
nous dít fort agré:iblement ,
qu'i l
y
a deux
partis
daos 1'Eglife ; celu1
Thefaur. Theol.
Tom. IV.
·
K k k
·de
(a) Vine. Lirio.
c.
, ,