ERC
arbre
d'un taille moyenne ; fon bean feuillage
hü af–
ftgne une place dans les bofquets d'été; fes grappes
de
fleurs rouges .lui donnent entrée
.d~ns
ceux
d~
printems; fon b01s efi fuperbement
ve
me; on
en
fa1t
de tres-beaux bois de fufiL Cet arbre s'écuífonne au
rnois d'aout fur le faux
fy~omore,
&
y réuffit tres–
bien.
Le
n°. 8
fe difiingue du pré<;édent par les caraC•
teres exprimés daos fa phrafe;
il
prend moins aifé–
rnent par l'écuífon fur faux fycomore que le
n°.
7;
rnais quoique fouvent la feconde année
il
périífe une
partie des pouífes qui font provenues de la greffe,
il
en réchappe néanmoins un aífez grand nombre pour
qu'on doive ne pas négliger cett.e voie
~e,
multipli–
cation; au refre, on le reprodUit fort a1fement par
les marcottes.
· L'
trable,
!l').
9,
fe difringue de prime abord de tous
les autres, moins encore par 1a largeur
&
la figure
extraordinaire de fes feuilles , que par fon
é~orce
gris-blanc marquée de firies ve:darres
,~
il
fem_ble ne
devoir guere s'élever, par la ratfon qu
1l
fleunt fort
jeune,
&
paree qu'étant éculfonné fur
fy~omore,
le
fujet groffit trois fois plus que la pouífe de l'écuífon:
comme la <;ouleur de fon écorce fait fa principale
beauté,
&
qu'elle tranche avec celle de l'écorce du
fycomore ; comme auffi la difproportion entre la
groífeur du fujet
&
celle de la greffe feroit un fort
~ilain
effet, il convient de pofer l'écuífon
a
deux. ou
trois pouces de terre,
afin~e
pouvoir ,en le
t.ranfp~an
t4nt, eriterrer le nodus qm fe trouve a fon xnfernon.
~ette
attention procure un autre avantage , c'efi
qu'elle met ce bourrelet a portée de, prendre des ra–
cines qui feront
viv~e,
de fa
pro~re
feve,
1'
~rable
greffé,& lui
commumquero~t
une
~1gueur
fingu.here;
au refte' il faut s'attacher a 1obtemr franc du pted; a
quoi l'on parvient a
u
moyen .des femences
qL!i
mfl.–
riífent dans la France feprentnonale;
a
leur defaut Il
faut avoir recours aux boutures,
&
fur -tout aux
marcorres qui s'enracinent rres-facilement: on coupe
a
quelques pouces de terre un de ces
érábles
greffég.
bas
&
on .enterre enfuite les rejets qu'il a fournis.
Cet;e efpece poufie au printems· de longs bourgeons
couleur de rofe fort jolis, qui lui affignent une place
d.ans les bofquets deftinés a ces premiers momens de
l'année renailfante,
oit
les plus perits effets de la vé...
<Yétation font précieux' paree qu 'on fe plait
a
les
épier ; fon écorce jafpée
&
fes belles feuilles luí
donnent acceS dans les bofquetS d'été
Oll
l'on peut
l'employer en tige le long de petites allées, o
u
bien
en forme de buiflon dans le fond des maffifs.
L'
üabLe, na.
to,
pouífe au printems des bourgeons
écailleux d'un rouge vif melé de couleur de noiferte
qui font aífez plaifans; fon écorce efi grife; il croit
lentement,
&
ne promet pas de devenir forr haut;
il
fe mulriplie avec beaucoup de peine par les mar–
coÚes'
&
je n'qi pu' jufqu'a préfent' réuilir
a
l'écuf-
fonner fur aucune efpece
d'érable.
_
On rrouve dans le
Traité des arbres
&
arbufles
d~
.M.
Duhamel, les procédés dont fe fervent les Amé–
ricains pour tirer la liqueur des
érables.
Cinquante
pintes de cette liqueur rendent ordinairement dix
Ji
vres de fuere; le meilleur efi celui qui eft tres- dur,
d'une couleur rouífe, un peu tranfparent, d'une
odeur fuave
&
fort
dou~
fur lá langue. On dtfringue
en Canada deux efpeces de fuere
d'érable:
l'un s'ap–
pelle
fuere d'trable,
&
l'autrefuc
deplaine.
Ce font nos
n°. 7
&
8
qui les produifent (
M.
Le
Baron
DE
TSCHOUDI.)
*
§
ÉRANARQUE, (
Hifl. anc-.
)
On cite Corne–
lius Nepos. C'efi probablement une méprife: car ce
mot ne fe trouve point dans cet aureur.
Lettres fur
f
Encyclopidie.
*
§
ERCEUS,
furnom Jous lequel les gardes d'une
11ille inroquoie¡u
/
upiter, Jupiter Erceus, e'
e.ftLa mem,.e
ERE
chofe qae
J
upiter
gard~-murailles.
1°.
Il
fau
t
écrite
Herceus
ou
Heifaus;
car le mot grec , dit Giraldi ,
s'écrit a vee une afpiration,
&
tous les mythologiftes
exatl:s commencent ce mot par une
H.
Y oye{
Giraldi,
Banier, Gedoyn,
&c.
((
Jupiter avoit ce furnon1, dit
'' M.
Banier, paree qae fes autels, fur- tout daos les
»
maifons des princes' étoient
a
découvert dans un
'' lieu enfermé de murailtes
H.
L ettres fur l'Encyclo-'
pédie.
ERDING, (
Géographie.)
ville d'Allemagne, dans
la Baviere inférieure,
&
dans la préfeéture de Land–
shut fur la petite riviere de Sempt. C'efr-le úege d'une
jurifdiétion qui s'étend fur quelques bonrgs, cha–
teaux
&
feigneuries
qui
l'envi onnent. Et fon terroir
produit les plus beaux grains de la Baviere. Pendant
la guerre de trente ans, elle fut faccagée par les
Suée
dois
a
deux reprifes.
(D. G.)
ERDOD, (
Géogr.
)
Deux villes du royaume
d'Hongrie portent ce nom,
&
le donnent, !'une
a
l'illufire famille d'Erdodi,
&
l'autre aux comtes de
Salfy. Elles font fituées,
la
premie re daos la haute
Hongrie dans le comté deSakmar,
&
la
feconde dans
l'Efclavonie, dans le comté de Verowitz. (
D G.)
*§ERE, •• Lifez dans cetarticle
herwart
au lieu de
herva&.
ERE CHRÉTIENNE.
Le
Difliom,¡aire raif. des S cien•
ces,
&c. tapporte (ept opinions .fur l'année de la naif–
fance de Jefus-Chrtfi, apres quoi
i1
s'explíque ainú:
Cette divetjité d'opinions vient des dijjicultés qu'il
y
a
fur l'année de la mort d'
H
trode qui vivoit eneore lorfque
lefus-Chrifo.vint q.u monde (in diebus Herodis, Matúz.
xj)fur Le commencement de l'empire d'Augufte, dont on
croit que,'étoit lra quarante-deuxieme,
&
de ceLui de
Ti·
bere la quin{ieme année
(
anno
t5°
imperii T iberii Ceefa–
ris, Luc. ch.
111,)
1°.
A
u lieu de
Matth.
xj,
lifez
Matth ..
chap.
r
1
y.
2.
On ajoute:
it
efl vrai que cette ere ct>m–
menfa trois ou quatre ansplus tard que La véritable na;¡..
fance denotre Seigneur,
&
que Denys le Petits'ejl tromp!
environ tfe cet efpace de tems dans laJixation defon tpo·
que.
On ne trouve pas l'erreur de Denys lé Petit
fi
grande au
mot
ÉPOQUE.,
oitl'on dit:
laptemiere annét
de lefus-Chrijl, felon l'époque vulgaire, efi La deu–
xieme ,fdon le calcul de Denys;
on veut dire le con...
traire,
par conféquent la préf;nte annte
17.55
devroit
etre en rigueu.r 17J6; quelques chronologijles prétendent
meme qu'ily a erreur, non-feulement d'un an, mais
de
deux.
L'abbé de Vallemont s'exprime mieux dans fes
ÉLémens de l'Hijloire.
«
On voyoit bien depuis quel–
»
que tems, di t-il, que
1'
ere
vulgaire étoit trop courte,
" &
qu'ils'enfalloit environ deux ou trois ans qu'elle
" ne
commen~t
a
l'année ou Jefus·Chrifi: eft né. On
,
eft enfio1Jarvenu
a
favoir aujourd'hui qu'il s'en faut
" quatre ans entiers qu'elle ne remonte
a
la naiífance
H
du Sauveur ''· Ainfi, fuivant
M.
l'abbé de Valle–
mont,
&
plufieursfavans chronologifres, l'année que
que nous nommons aujourd'hui
1776,
devroit etre
nommée
r78o.
ERE DFL'HEGIRE....
Elle commence le djuilletdr.
l'an de lefus-Chrijl
6'22;
mais on
dit
au
mot
ÉPo –
QUE...
Elü
commence au
16'
juillet..
~ .
Tous les peupleS
qui/ont ufage de cette
époqr~e,
la jixent au
16.
Q uoique
la différence ne foit pas grande, elle efr importante.
Voye{
HEGIRE
dans ce Suppl.
ERE
des olympiades... Elle
commetz~oit
au
23
juillet
del'andumondeJ'74·
Maisau
mot
ÉPOQUE
ondit
que
l'époque de's olympiades
ejl
L'année réponda12t aL'an–
née
298.5
de la création du monde .
Voila pres de deux
cens ans de différence.
?oye{
ÜLYMPlADES
dans ce
Suppl.
ERE
des Seleucides. Elle eflfi:de al'aTi de la phiode
julienne 3
402;
mais au
mot
ÉPOQUE
on dit
4402,
&
' cette date eft la meilleure.
Lettres fur L'Encyclopédie.
§
ERECTEUR,
ERECTlON, (
Ana
t.
(,hyjiol.)
les
mufcles
au.xquels on a donné le nom d
éreélcurs,