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EQU

angles

&

celui du mili en ' tant d'un émail

&

les

q.ua–

tre aurres de différent émail: on b1afonne

les

cmq

premiers points en

y

ajoutant le mot

équippolés,

en–

(uite les quatre points qui reftent.

raye{

la

pl.

y~

fig.

39

,

de

Blafon dans ce Suppl.

De la Roche de Sainte- Hypolite, en Franche–

Comté ;

cinq points aor éq:úppolés

J

quatre

d'a{~'·

De Salornay de Puíigny , en Bourgogne ;

cmq

points aoréquippolés

a

quatredegueules.

(G.

D.

L. T.)

-

ÉQUISSONNANCE,

f. f.(Muflq.)nom

parlequel

les anciens diilinguoient des autres confonnances

celles de l'oétave

&

de la double oétave, les feules

qui faífet;t paraphol\nie.

c?~m~

on a auffi quelque–

fois befom de la meme ddlinét10n dans la mufique

moderne, on peut l'employer ave e d'autant moins

..de fcrupule, que la fenfation de l'oétave fe confond

tres- fouvent

a

l'oreille avee celle de l'uniífon.

(S)

ÉQUITATION,

(Hijl.

anc.

&

mod.)

Aulieu

de

Diod. lib.

l.

apud Rh.odanum,

lifez

Diod. Lib.

l.

ex

verjione Rhodomani;

aulieu de

dans le temple¿>

A–

rayclé,

lifez

dans

le

temple d'Amyctes;

au lieu

d'Ada~

yefer,

lifez

Adarefer;

&

au lieu

d'Acheas,

lifez

.Ath.eas,

Lettres .fur

fE

ncyclopédie.

§

EQUITATION, (

Médecine.

)

,·7T'11':Íc:t,

,·7T7Tct.1ua.,

equitatio'

l'aétion d'aller

a

cheval.

On a reconnu de tout tems que l'exercice du corps

étoit le moyen le plws fUr & le plus. efficace pour

conferver la fanté, pour la rétablír lorfqu'elle fe

trouve altérée & dérangée. Chacun fait que les per–

fonnes qui paffentleur vie dans la molleffe & fans faire

aucun exercice, ne jouiífent jamais d'une bo.nne fan–

té' & qu'dles font fujettes

a

une infinité de maladies.

Leurs fibres fontfoibles & reHkhés, leur corps s'en–

#gourdit & devient pareífeux. Elles commencent

a

perdre l'appérit, paree que les digefiions fe font mal;

leut corps groffit &fe charge d'une mauvaife graiífe,

&

elles font bientot dans !'incapacité de vaquer

a

rien. L'exercice au contraire au.gmente les forces, la

circulation du fang

&

de toute• les humeurs fe fait

rnieux & avec plus d'uniformité, les fibres prennent

de la force & de l'élafiicité , toutes les humeurs re–

~oivent

une élaboration plus parfaite, le fluide ner–

veux fe fépare en plus grande quantité dans le cerveau

pour fe répandre dans les nerfs, & tous les mouve–

mens & tontes les fonétions du corps fe font avec

plus de force

&

d'aifance.

Mais

fi

l'exercice en général produit tous ces

avantages, celui du cheval a une grande prérogative

fur tous les a

u

tres.

I1

gnérit non-feulem ent un grand

nombre de maladies, mais illes prévient avant qu'elles

foient formées.

L'exercice du chevat opere ces effets falutaires fur

notre corps, par le m9yen des fecouífes réitérées

qu'il imprime fur les folides, ce qui- occaíionne dans

le fyfieme vafculeux une aétion & une réaétion fur les

parois des vaiif;.aux, qui augmentent le

mouveme.nt

des liqueurs

q~

1ls

c~:muennent,

&

procu

rent .une a:r–

culation plus libre Jufques dans les plus peuts vaif–

{eaux capillaires,

&

entretiennent un jnfie équilibre

entre les folides

&

les liquides, d'o1t dépend unique–

ment la vie & la fanté. D'ailleurs le retour du fang

pouífé dans les extremités des vaiífeaux veneux re–

tourneroit difficilement au creur' príncipe du mou–

vement, s'il n'étoit fecondé par l'aétion

&

la force

des mufcles que l'exercice en général, mais fur-tout

celui du cheval, favorife. La circulation devenant

done par ce moyen plus facile, plus prompte, juf–

ques dans les plus petits vaiífeaux, le fang

&

la lym–

phe fe trouvent plus attenués, mieux préparés, &

acquierent

en

un mot une plus grande perfeétion.

Cet exercice facilite fur-tout la circulation dans

les parties glanduleufes de tout le corps Otl on fait

q u'd le ne fe fait que fort

1

nreq;tent;

a

can fe des cir–

co nvolutious des

yaiili

~ux

&

du d ' faut de leur

ref-

EQU

fort. La 1y-mphe d ailleurs, qui s'y prépare,

e.fi

J~

tne

nature. vifqueufe

&

tres-difpofée

a

s'épaiffir

&

<

P.rodmre des engorgemens dans ces panies.

L'

'quita–

tzon

développe encore ,

n accélérant

1

a8ion d

s

folide.s

~

le mouvement des liquides, 'le principe

phlogllhque du fang

&

des différenres liqueurs,

&

augmeme par.

c~nféquent

le dégré de chaleur dtt

corps, ce qm

f.,It

que toutes les fonétions fe font

ayec'plus de facilité

&

d'abondance, fur-tont la tranf·

puation dont la diminution ou

la

fuppreffion occa–

fionnent une infinité de maladies.

L'exercice dont nous parlons eft encere trcs-effi–

cace pour faciliter la digeftion des alimens, pour dé–

b~r;aífe~

l

'efi:omac.des

matieres glaireu es

&

des cru•

~Hes

qut f

ont la fulte d

es mauvaifes digeft1ons. L'ac·

t10n que cet exercice opere fur le diaphragme

&

fur

les mufdcs. du bas-";entre, facili/te !'entrée du chyle

~ans

les

vemes Jaétees"

&

confequemment la nutri–

hon, la tranfpiration, les digefiions, la fonie des ex–

crémens

&

la fecrétion de tous les vifceres du bas–

v;ntre. Enfin '· un

d~s

principaux avantages qui en

refultent,

1~

ctr<:ulauon du (ang dev1ent plus tacile

dans les ramificauons de la ve10e-porte

&

dans les

vi

f...

ceres du bas-ventre, ol.t

il

fe fait le plus fouvent des

engorgemen~,

des ílafe.s

&¡:.

des obfi:ruél:ions, paree

que ceue veme efi defiuuee de pulfation comme les

arte res,

&

d'ailleurs elle n'a point de valvules pour

empecher le fang de rétrograder; ce n'efi que par le

moyen de l'aélion des mufcles du bas-ventre

&

de ce–

luí

du

diaphragme, que le fang y fait fon chemin.

·

La fituatioo du cavalier donne

a

toutes les parties

du

corps,&

fur-tout aux vifceres du bas-ventre beau-

.

d

1\

l'

'

coup m01ns e gene que exercice du chariot, du

ca-

r~ífe,

du t.raineau,

&c.

&

la circulation du fang

fe

~It auffia~ec

beaucoup plus d'aifance; d'ailleurs l'air

hbt:e &qLU change continuellement,que refpire unca–

valier, eft: beaucoup plus falmaire que celui d'un ca–

roífe, fur-tout s'il eft renfermé. Cependant te luxe

&

la moll eífe

l'

ont prefqu e fait entiérement abando nner

de nos

~OL~rs, fu~-tout

aux clames, auxquelles fans

contredit 1l ferolt encore beaucoup plus falutaire

qu'aux

homm~s.

Les maladies nerveufes

auxqu~les

elles font fi fuJett:s, ne peuvent fouvent fe guérir

que par cet exerc1ce. Les fecouífes douces

&

réité–

rées qu'il procure & qui porrenr principalement fur

la poitrine

&

fur les viíceres du bas-ventre, font le

moyen le plus fur pour rétablir le ton

&

l'élafiicité

desfibres des vaiífeaux

&

des nerfs, pour d 'fobfiruer

les vifceres engorgés, pour rendre la fluidité nécef–

fai~e

aux liquides, en un mot, pour rétablir la

circu~

lat!o_n da':ls

.cet~e u~iformité,

fans laquelle on ne fau–

roit 7ama1s JOUlr d une fanté ferme

&

du abJe.

, , N?us.venons de voir les avantages généraux que

l

eqr,utauon

procure; entrons dans quelque détail fur

les heureux effets de cet exercice ; effets les plus fa..

lutaires

&

les plus marqués, & fans !efquels les re–

medes les mieux indiqués

&

les mieux appropriés,

fontle plus f?uventfans fucces, fion n'y joint l'ufage

de cet exerc1ce.

Tous les médecins conviennent que l'exercice dtt

ch~val

efi le remeéle le plus fúr, le plus efficace qu'on

pudfe mettre en ufage contre la phthifie ,

lors

meme que le poumon efi déja ulcéré'

&

que fans ce

moyen tous le-s autres remedes font le plus fouvent

fans effet. Boerhaave, Sydenham, Hoffman, ]'onc

fur~

tout recommandé comme le feul

~

unique remede

fur lequel on puiífe compter,

&

doot on puilfe atrea–

dre la guérifon. Cet exercice eft encere rres·utile dans

la plupart des maladies de

la

poitrine, fur tout dans

l'afthme humoral

&

convnlfif,

dans

Jes toux opinia–

tres, dans la palpitation du creur, qui vient o

u

de

l'épaiííiífement du fang, o\1 des mouvernens fpafmo–

diques des nerfs de ce vifcere. On a m&me des exem–

ples de perfonnes attaquée.s d'abces au poumon qui

ont