S E R
en 6xa le nombre
a
100
en
1342.
Charles V. étant
l'égent du royaume , les
rédu~íit
au nombre de
fu
en
1359,
&
leur défendit de tenir en(emble deux offi–
ces ; il leur défendit auili en 1376 , de mettre a exé–
cution le mandemens de juftice adreíTés a tous
Ju–
gens
en général , autre étant le fervice des armes
&
celui de la jufiice. On trouve auili au regifue
olim
un
arret du
12
Septembre CJUi caKe ¿es letttes de Ber–
rrand
du G
uefdin, connetable, ou de ron li utenant,
par lefqu elles
il
prétendoit avoir droit de juri(dic ion
tur les íervans d'armes.
SERGENT BAILLAGER
eft celui qui fert pn::s d'un
bailliage, qlli a droit d'inftrumenter dans le reílort.
~'icellli.
Voy'{
Imbert,
p.
4.
&
Boucheul
fllr Poitou,
10m
1I.
p.
722 ,
nO.
9.
SEnGENT BATONNIER.
On donna ce nom aux
firgens
qlli portoient des
b~tons
ou verges , dont ils
tOllchoil.ntc ux contre lefquels ils faifoient quelque
e
·ploit. Bouthillier fait mention
d'un{ergwt bdtonnier
de la vill de Tournay; íl en eft allffi parlé dans la
courume
de
Valenciennes,
anicle
3.8.
lO
&
11.
S .
RG
T BLA IER
efi celuí des habitans d'une
paroiffe qui efi établi pour la garde des blés
&
autres
grains. 'efi la meme chofe que
meffieroufirgent
mef–
Jili r,
meJfiulIl
CI/flos.
La coutume d'Auxerre l'appeUe
fi/gene
blavi~r.
ER •
S
CHATliLAINS;
il Y
en a en Poitou,
&
dans quelques autres provinces de France, des
flrgens
h
réditair s qui font appellés
chátelains
ou
flrgens
,luiuLnins,
&
ql1i tiennent lcurs offices en fief. Loy–
{í
au, en fon
traid
des offices, Liv. Il. ch.
ij.
n
O
•
.5o ,
rient que c étoient jadis les gardes
&
ooncierges des
ch~teallx
;
&
en effet, fuivant des ordonnances des
l 8
&
28 Juillet,
&
16 Novembre 1318, on voit que
la garde des
ch~teaux
étoit donnée a des
(ergens
d'ar–
n le
,qui étoi nt obligés de les garder fans autres ga–
ge
que ceux de
1
ur maífe.
n
ENT
AU
HA
TELET
on
du
chátelet,
efi un
[trgwt
' tabü pour
~aire
le fer ,ice au
ch~telet d~
P.a–
r i
&
pour explOlter dans l'etendue de cette ]unf–
cl ié.lion ) fuivant le pouvoir qui lui eft attribué.
Il
y a au
ch~telet
quatre fortes de
flrgms;
favoir
Le
{i .
j'ugens
ou huiffiers 6effés.
Le
dOllzeftrgens
de la douzaine.
Les
flrgms
a cheval.
t le
fl rg ns
a
verge on
a
pié.
Les
flrgem
ji
:U'és
paroi.ffent etre les plus anciens de
t ou
, &
1
premiers
firgens
'tablis pour le fervice
du chatclct· il furent Curnommésji'.ffés. parce que
t
ur Alce fllt rigé en 6ef du tems "'· te 1'on inféoda
la plt'part d s offices. La dé laratiof' ... mois de Juin
• 1544
con6rmati e de leurs privileges , dit que le
quatre
Ji
r ens ft4fis
du
ch~telet
ont 'té cré 's de tr\..s–
grande an iennet .
u tem de la ligue il en fut cr '
é
un
cinquieme,
&
d puis n re un autre; de forte qu'ils font pré–
{entement an nombre de
l.ix.
e
l.i.'
offic (ont pr '(entement dI!
cor~
des hui(-
fier -commiífaires-prifeurs
ndeurs d bIen m u-
bl ; il ont toujour eu le pri ilcge d e. ploiter fa n
m. nder
pcrmiffion pla
el,
vifa ni par·alis.
o
1ais ils n'cwoi nt
autr
ois le pouvoir d'exploiter
u
dan la "ille, faubour
a
banlieu pr \,'
te
yj
I
t '
ari .
Fran~ot
1.
p
r fa d ' laration ¿u
ois
d
l uin
1)
oH
n i
on6rmant
d
ns
tou ¡cur
r
il • pri\ ile,.,
leur
orda en ouu d
x
r
r
1
urs
Al
par t ut l
1>
Oil
d
¡u
i
SE R
vel'ge,
&
1
ur don na 18 liHe
5
fols
pariíis d gages.
Ils portoient fur leurs habirs douze perit s bandes de
foi blanche rouge
&
erte.
La premiere foi qu'il en (, it par! ' eft en
128
ainú que le remarque
VI.
Bruf'elles.
'
Ils 'toient, comme on
~i,
nt de
1
elire, du corps
des
firgens
a erge ou
él
PI .
En effe t,
1
ordonnance
de
P~ljppe
le Bel , du mois d.e
ovem~re
13°2
por–
tant reglement ?our
~~s
officlers du chatelet dir qu'il
y aura
80
flrg ns
a
pIe,
&
les dome de la d0uzaine
&
n~)O
plus; que chacun donl?-era de plege ou
catttio~
20
livres ,
~ ~ura
armure
l~ffi(antes.
pour foi , q\ii
feront .examm es
p~r
le pr vot de Pans ,
&
par deux
autres perfonnes qm font nomm 'es."-
C tte meme ordonnance porte ,
arúcle
8,
que les
Jcrgcns
de
La
dou{aine
(eront otés
a-pI"
(ent,
&
que le
prevot , felon ce qu'il yerra que néceffité fera fera
garder la viUe) ju(qu'a ce qu'il en (oit autremen't or–
donné.
On voit par-la que ces
firgms
de la
dOIl{aine
étoient
deÍtinés pom la garde de la ville : cet anide au refie
{emble fe contredire avec
l'article
2 ;
auffi
M.
de
Lau~
riere remarque-t-il qu'il l1'eft pas dans le regifire du
tré{or des chartes.
Le meme prince, par (on orrlonnance du
12
Juin
13°9,
conhnnative de ceHe qu'avoient faite Gujllau–
me de Hallgefi , tré(oríer ,
&
Pierre le Feron garde
de la prevoté de Paris , touchant les officier;
&
les
firgens
du chatelet, dit qu'i l y aura
90
Jergens
a
pié
~
dans le n:>mbr,e de(quels
~ome/ugms
de
La
dOll{aine
feront pns
&
elus comme
JI
plalfa
au
prevot de Paris
qui [era pour lors en place ,
&
que ces dome
j'ergUls
[eront changés tous les deux moj .
On voit par-la que
ccsJergens
de la
dOll{aine
étoient
des-lors
a
la nomination dn prevot de Parjs,
&
com–
roe {a garde ordinaire, qu'il choiíitroit par d 'tache–
rnent dans le corps des
Júgens
a
pié.
Franc¡ois
1.
par des lettres de
1529,
ordonna qu'ils
porteroient un hocqueton argenté
a
une falamandre
qui 'toit lors {a devife,
&
une hallebarde , pour
ac~
compagner le prevot de Paris.
Il
Jem donna les me–
mes franchj(es
&
privileges qu'aux archers de ville,
&
accorda au úeur de ViUebert , lors prevot de Pa–
ris , la nomination de ces gardes; ce qui fut confirmé
par une dédaration du 27 D écembre
1
55
l.
Les pre–
\'ots de Parjs jouiífent encore de ce drojt,
&
lesfir–
gms
d~
la
dou{aine
leur doivent une certaine fomme
achaque mutation de prevot , majs jls prennent des
roviíions du roi.
Ces mcmes gardes ont une barriere qui efi le líen
certain d leur aífemblée , afio qn'en tontes occaíions
&
quand il platt au prevot de Paris , il puiífe leur en–
oyer (es ordres , (oit pour le {uivre , {oit pour la
acilit ' d s autres fonaion de lcur charge. Cette
barrier 'toit anciennement m e des Ecrivains , pro–
che le
~rand
ch telet,
Oll
les prevots de Pari ont tou–
jOllrs demeuré ju(qu'au regne de harles
1lI.
Pré–
fencement elle efi ado{f,'e COntre l'églife {aint Jac–
qu s de la Boucherie. Les armes de
M.
Seguíer , pre–
vA t de Paris font au-deffus , ce qlli fai t pr '{umer
qu'elle
a
' té confiruite de fon tems.
Girard, dans (es ob{er ations (ur le
traité
des oJli–
as
d Joly ,
titre
des
ftrgens
de La dou{aine ,
dir
gil
ou–
rre les treiz. -vingt
firgens
a erge il y en a une pe–
ti e troupe que I'on appelle les
¡ cr",ens
d
Lft
dou
aine
~
9ui ne font que douze ,qui ont
1
ur confrairie
d¡(–
n na e
(, paré des autres que cela viene de ce
qu'au pre ot de Pan appa . nt la force des
ar
e ,
omme premier che militaire
d
la vil/e
d.:
Par:s ,
pour la manmention de laquellc il a\'o](
ét.!
par no
roís ordonn
~
qu'il y aur it douze penonnes comm
ome
l ique
du prevut de París , qui luí ferojen p_r-
p
lie
a1Iift.anc . que
pour
ce
te
cau{t!
jj
(om pour-
eurs
offi s par 1 ro'
Ur
n . t'on u