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S

E

R

-.bir

&

joi'nclre les pieces

&

planches de bois,

io f(':'

qu'on les vellt coller eníemble, ou pour faire

reve–

nir la befogne, c'efi-a-dire, en approchet

&

pref:.

[er

l~s

parties les unes pres des autres, quand en

vent les chevillet. Les tonlleliers ont a"uffi. une ef–

pec~

de

fergen-t

,

p.our faire

e~trer

les derniers cer–

ceaux {ur le

pei~ne.

des fütailles; ils l'appellent

pl~ls

communémént

llrt(jtr~.

Savary. (D.

J.)

~ERGgNTER!E

,

f.

f.

(Ju(ifprud.)

en l'office de

{ergem;

il

Y

eut anciennemenr des [eigneurs qlli don–

nerent en fief ces offices de

fergms,

(oit avec

q1.,el–

ques

terres BnQexées, foit l'<:>ffice Iimplement fans

lerre : ces fergenteries ail1íi données en neffurenr

'lP–

pellées

flrgenwie, fi1fies.

Les qllatre plus andetis

jergsfls

du chiltelet ont encore de ces

fergenuries

hef–

f¿'es; il Y en a auffi en pluíieurs autres lieux.

Voye{

l'ancieorte coutqme de Normandie, ceHé de

Bretq–

gne,

arlo

674

&

ólj ,

le

glojj:

de M. de

L~urier~ ~

&

fe

mol

SERGENT.

( 8)

SERGER

1

Olt

SERGIER"

f.

m.

(Sergúie.)

c'e:fl:

un ouvrier, un marclland qui fabrique ou qui vend

d..s

ferge~;

il

n'y

a pas de provinces en France

Olt

il

Y

ait t¡illt de

ferges

qu'en Picardie.

S aváry

.

(D.

J.)

D

SERGf.R1E.,

C.

f. (

Mallufaallre de Jergers.)

ce mot

fe dlt tan t de la mam\filéture des ferges, que du cbm–

merce qt¡i s'en fait. La provinGe de Picardie efi tlne

.de celles de France

011

iI

f~

fabrique le plus

de/ergr;-

rir..

(D.

J.)

,

SERGETTE, f. ( (

Serger¡~.)

petite (erge, étroite,

blióee,

&

légere; on met all nompre des

ferget tes,

les cadis qlli n'ont qu'une demi-aune moins un·douze

de large,

&

les ferges de Cr-eveca:ur , Policoqrt ,

Chartres ,

~ alltre~

íemblables, dont la largeur n'efi

qlle

de demi-aune

~

la

fergette

efi encore une

e[pec~

de droguet croifé

&

drapé , qui {e fait en qllelqqes

l~eux

du PoitOth

$.avari.

(D.

-l.)

SERGETTE

f.

f.

t(.rm~

de malJufquure ,

c'efi une

{erge légere

&

fine,

~Ile

les bénédiél:in!¡ refoqr¡és

portent au-lieu de cqemife ; <?utre ¡es

habillem~ns

·marqués par la regle, les moines de Clul1i ponoient

autrefois des robes fourrées de mouton, des bottines

de feurre pour la nuit '. des

ferg,eues

1

&

des cale;.:ops.

(D.

J.)

.

SERGETTERIE,

f.

f.

(Ma:

:zufrz.Ci.

6>

Corporation)

on appelle <¡ihíi

a

Bauvais, ville de picard:e , nQn–

íeulement la manufaéture des {erge1! , ou l'ouVTage

des tilrerans

{X

[ergcrs

~ui

les filbriquent, mais en–

core le corps

&

la

comm~na\lté

des maltres q,ui ep

fOllt profeñion.

Savqr.:v. (D.

J.)

SERGIOPOLIS

~

(Géog.

ane.)

ville de l'Eup4ra–

teu{e, acent vingt-ftx fiapes

~e

Sma , du

c<Y~e

d!l

nord , {eIon Procope,

qui.d~t

<fp'i\

y.

ayoit une .égli–

fe de S. Serge ,

&

que Juftl!Uen foruDa cette

v~lJe

íi

t i JI, que Co[roes, roi des Pedes, l'ayant attaquée,

fUI 9b1igé d'en lever le íiege.

(D.

J.)

SERGNA

ou

SERGNI,

(G¿oU.

modo

)

petite viUe

d'ltalie, au royaume de Naples, dans le

co~té

de

Moliíre; elle étoif épifeopélle

des

l'an 4°2,

lo

ll~

la

métropole de Capoqe. On la connoiífoit alors {ous

fon ancien nom d'

A!Jarnia

ou

lfernia. (D.

J.)

SÉRIAD TERRE DE,

(Géog.

anc.)

Manethon a

ent ndu l'I;.gypte , par l¡¡. terre

~e

S ériad;

felon

D~d­

wel

&

Selden, on doít a la

cam~t~le

le n9m

d~

Nlt;

ce fleuve eO: appeHé

Siris

dans les auteqrs profaqes,

d'ou dérive

!ouf.,ef ,

qHe les

latin~

écrive'[lt

jirios,

&

qui cfi le nom de la canicule , dont le lever

~

tant de

ra,pport avec I'accroiírementdq Nil; mais de meme

qu'Héíiode déíigne cette étoile) par l'expreffion

Iu–

plOf

aC11lp

,

de meme auffi il efi vraiírerriblable que les

4lneiens ont déíigné

i'Egypt~

par les termes

It~Id.J'tL

,

Oll

Itpí,,-J'/~ ,,~ ,

terre

~e

Sériad,

lerre fériadique , ter–

re ou conie le fleuve Siris. CeO: ainíi qu'ils ont an–

pellé le

m~me

pays

kgyptus

,

du nom (ous

r

!i0mere a connule Nil.

<

D.

J.

)

.

S~¡ÜAi-ÍÍÁ

,

f.

f. (

Hijf.

tz#

'Bot.

)

genre de plan:

te , al,:íi

nO!11~~e

par le P. Plumier; en mémoire dli

P. Ser}ent, qumme.

Sa

fl eur efi en ro(e ,

compofé~

de quatre

OLl

cinq fei.lilles

plac~·es ~lrculqireti1ent;

dtl miliet! pu.ealice il part

Uh

pifiil qui dégéllere en:

luite en un fruit, qtii a trois eellules ; trois ¡¡iles,

,&

dont cha:tue ceHule

c.ontie~t

une [emenee r01fd¡;¡:

Le

~.

Plu!111er en compte

tr~.ls

e(peces ;

~e

doéteLlr

Gmllau}lle Hotlfion

'q

tro~IV'e

c;:es plantes

a

la Vera'!'

cruz

&

a

Camp~che,

Olt

~lIe:S

s'élevent a 1,me

grand~

haüteur ;

eU~s

eroiírent" dans le voiíinage

pe~

arbres

~

qUl [eryent

a

les (oPtehir, car elles ont des vrilles

avec le{quelles elles s'attaehent a tout ce qtJ.Í

Ie~

en–

vironne.

(p.

J.)

SÉRICH , (

m.

lerme de relaúón,

h6m

d

ulle grai,..

ne que les Coptes d'Egypte mettent daos leurs mets;

ilsla pulvérifent,

&

en tirent de l'hqile Pilr expref–

íion. On peHt avoir cette htjile toujoun¡ fralche,

&

oq

fait dtl marc de petits gateé\ux

applati~. Le~

Cop:–

tes mangent

le~lr

pélin tre·mpé dans eette huile , ave\>

des

oigílOl1S

crus,

&

ils rompent lenrs gatec¡ux en pe:–

tits morceaux qu'ils trempeni dans du fyrop de fuere.

Pocock ,

defuipt. d'Egypt;e, pago

183 .

(D.

J.)

SERIE

Oll

SUrTE, f.f.

en Álgehre,

fe .dit d'un

or~rr

ou d'une progreffion de quantité, qui croiírcnt , oú

décroiírent {uivant quelqlle loi : lorfque la

faite

ou

laferie

va

togjour~

en ¡¡pproehant de plus en phlS dé

qllelque quantité Bnie ,

&

qtle par conféquent

le~

termes de cette

ferie ,

ou les qüantités dont elle eí}:

compofée , vOM touiours en diminuanr ,

óri

t'ap,

pelle

uneji:tite convugenee,

&

íi

on la conrinue

a

I'in!

flni , elle devient enfin égale a eene qüantité.

Voye{

CONVERGENTE,6'e.

Ainfif, .},

-L

+o ,

-f;,

h,

&f.

fófment' uneJuhe qui

s'approch~

toujours de la quantité

1 ,

&

qui lui

de~

vient ennn égple , quand s:ette fui te

ea

continuée

a

l'inflni.

roye{

ArpRoxll\1h-T10N,

&e.

"

La théorie

&

l'u[age

d.~s

JuiteS

iponies , a été éuI,;

tivée de nos jOllrs pyee beaus:oup

Ae

fuq: es ;

oneroi~

cornmllp.émeht que l'inyention en eíl

d~le ~

Nicolas

Men:ator de Hdlfiein, qui paro¡t néanmoins en

avoir pris la premiere

i4é~

de

1'ari~hl1létique

des in;

nnis de V/allis ? on fiit u(age

de~

jrútes

principale~

ment pOtlr la

qtl~¡:lrattlre

des cOt\rbes ;

pare~ qu~

cette q4adrature dépend fouvent de l'expreffion

d~

certaines quantit€s qui ne peuvent etre repré{entée$

par aucllrt Aombre précis

&

~éterminé;

te} efi

l~

rapport du diametre d\ l¡l cercle

a

{a circonference ,

&

c'efi un u·es.grand avantage

d~

pouvQir exprimer

ces qtHH1tités. par une

fuite,

laquelle, étant

cont~nuée

a

l'inflni , exprime la

val~ur

de la quantité re–

qtlife.

roye{

QUADRATURE,

&e.

Na turt: , prigine

ti

ufage

des

flli:e~

inÁflles

Q1.lOique

l'arithmétique

1l0 11S

donIie des expreffions tres-com–

pl~ttes

&

u·es-intelligibles pour tOL!1!les nombres ra–

tionnels, elle ea néanmoins tres défeétueufe, guant

¡¡~x noiI}hre~

irrationnels

1

qui (ont en

qt:an~ité

inn;–

mmen..! plus grande

~lle

les rFltlOpnels ;

11

ya,

par

~xemple

, tlne infinite de

terme~

irrprlollnels, entre

[ &

2:

or que l'on propo(€

de

trouyer un nombre

moyen proportiollnel entre 1

&

2,

exprimé en ter–

mes rafionnels, qui (ont les fet* que 1'qn

con~oit

~lairell}ent

, la racine de

2.

ne préfentaI1t certa¡ne–

ment

qll~llne

idée

tres-obú:~m~,

ji

e:fl: certain qu'oll

pourra tOlljours aoprocher de plus en plqs de la jufr,e

vqletlr d

~

qUflntité cherchée , mais fans

jama.is

y

arriver; híi, pour te nombrl! moyen propottlOn-=

nel entre

1

&

2.,

ou pour la

ra ~ine

qtlarree de

2,

íi

l'on met d'aboi d

1 ,

il efi évident que l'on n;a pas

mis aírez; que 1'0n

y

ajoute

~

j

pn a mis trop :

cal

le quarré dt;

1

+

+,

efi plus grand

~tie

2 ;

íi de

~

+

+,

l'on ote

i ,

on trouve fa qlle Ion

a

retranche

trop

&

íi

l'on

y

remet

-h,

le tout {era trop

~ral}9:

, fans jamais arriver

el

la jufie valeur de la quan-