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S E R

par une partie de

l'I~de,

au-deia du

~ang~,

&

~

l'oc:

cident par la Scythle , au-dela de 1ImOlus; ce qUl

répond a-peu-pres a la

parti~

feptentTi?nale de la

Chine ,

011

au Cathay ; car il

ea

vradTemblable,

par la caPte chinorte, faite

e~ caraa:~res c~nojs,

qu:

la province de Quantong qUl fourmt la fOle ,

&

qUl

efi dans la partie feptentrionale de l'empire, eapro–

prement

la

S " it¡ue

des anciens.

n

ea

vrai que Ptolomée diaingue la

Strique

au

p ays des Sines, qui doit etre la Chille d'aujollr–

d hui; mais il efi fort poffible que du tems de Pto–

Jomée , on ne donnfit le nom de

pays des Sines

qu'a

la partie méridionale de la Chine ;

&

en effet , il met

3U

35

degré de

latitude

les limites de fa

S érique

&

de

fon pay s des

Si~es

qui ea.plus

mé~idional

;

&

c'ea

~

ce meme degre ,

a

15"

mlDutes pres , que font par

le. obíervations moderoes, les limites de la province

de QUilntong

&

de celle de Nankin , qui fans

diffi–

culté étoit enfermée da1'ls le pays des Sines.

11 dl

bon de remarquer que Ptolomée nous avertit

lui-mcme, que c'efi vers le

36

degré de

L«!itude,

ou

r le paraUele de Rodes , que 1'0n avoit defon tems

1

plus d'obfervations.

Il

eA:

aifé d'en voir la raifon

par les navigations qui fe faifoient alors ,

&

elle avoit

li

u pour les navigations memes qu'on entreprenoit

d ans les mers d'oricnt , plus fréquentées vers ce me–

me

parallele ,

a

caufe des marchandifes qu'on y aUoit

hereher. On doit done fe {ier

a

Ptolomée fur

la

p oiition des confins de la

Sérique

&

dn pays Qes Si–

nes ,

&

par conféquent rendre la

Sérique

a

la

Chine

feptentrionale.

ependant toutes les !=artes mettent la

SIriqlle

¿ an la cythie; mais iI. y a grande apparence que

c'eft tlne

fau~e ,

Ptol?mée ne l'y .met pa.s ;.?'aill:urs

la

crique

dOlt produlre de la fOle ,

&

11

n etl vlent

point CllIjOlu·d'hui daos

la

Scythie des anciens, qui eft

n o re T artarie.

Ti

eft VTai que quaod Ptolomée eft hors

BU

35

ou

36

degré ,

&

dans le pays des Smes , on ne treuve

aucllne exafiitllde dans

fa

géographie; apparemment

l>arce que les na igateurs ne eonnoiíroient encore de

fo n teros que les lieux

0 11

fe vendoit la foie.

Il

place

la

capitaJe des ines

aH

3

degré de

latieude

méridio–

nale ; mcris par les obfer atinns modernes il n'y

a

~ucllne

partie de la hine qui foir plus proche de

1

~qllateur

que de

18

degr 's.

n

r ' fulte donc que Pto–

lomée a mieux connu la hine feptentrionale que

la

ro ridionale , laqueUe il a

I

tendue exceffivement au–

dclci

de fe bornes.

(D.

J.)

ERIR-ALDHEH

B ,

( G¿og. mod.)

c'e!t-a-dire

le

(ron, ¿'or;

nom perfan du pays qui s'

I

tend entre le

P

nt-Euxi n

&

la m r arpienne, dans lequel pays

a

útu

I

e

la

¡lle de D erbend.

n

a nommé cette

ootré le

Tróne d·or,

paree que Nou[chin'an , roi

ele

P

r[e

~

accorda au gou erneur qu'il établir fur

e ette fronti re

1

pri ilege de s'aifeoir fur un trone

¿'or, en conféquence

de

1

importanee du pofie qu il

lui nfioit.

( D.

J. )

ER IR-EL-LAN "

(G.!og. mod.)

ille de Perfe.

Lon .

.

l

lato

-+.5 . d.

RKA

(G~og.

mod. )

ville de Perfe , que les

::> '

ogmph du pa 's placent

a

8.5.'3.5.

de longitude ,

u

le

2.

50 .

de ll'1tiwde.

ERKE

(G 'ag. mod. )

iU d'Ethiopie , au mi-

li

ud" monca ne daos un beau allon, a

1

pi' du–

u

1

llle un ruiffi au qui [,' are

1

Ethiopie du royau-

me d

ooar.

( D.

J. )

ERM

1

Al, (

G ag.

T1ttJ

. )

ille

d~

rIme

ara–

iqu

ui

fi

1

{f

' ri ou

la

haldée. Le tables

aIa–

i

lIe

1 pI

nrfurla ri e rientale duTigre

a72 .

o .

d

Ion,., ·

1

de

.)

4.

de

l.uit.J

(,

ptentriooale

le qu

tri

m

clim t.

. tE

H

( ..

modo

vine d

raph

ro [( nt '1'37.

Ti

m _

SER

99

íóus les 37.32. de

latitttde. (D.

J.)

S~RMENT

, JUREMENT ,

(Sy7UJn.)

Le

firment

fe falt proprernent ponr eonñrmer la úncérit d'une

promeífe ; le

jurement

pour confirmer la vérit d'uh

témoignage.

,

L~

mot

?eforment

ea.plus d\;fage pour exprimer

1

aéhon de Jurer en pubhc ,

&

d une maniere folem–

nelle. Cehú

dejuremmtexprime

quelquefois de Pem–

portement entre partieuliers. Le

flrment

du prinee ne

l'engage point contre les loís ni contre les

intét~ts

de'

fon état. Les fréquens

jrtremens

ne rehdent pas

te

menteur plus digne d'Atre

CTU.

Ennn le

motjúmtnt

eft d'un ufage beaucQup plui

étendu que celui de

juremmt,

ca¡:... il fe prend au

figuré pour toutes fortes de proteaations qu'on fait

dans le commeree du monde. Balfae dit en ce fens

I

que Jupiter rit également des

flrmens

des amans

~

des rois.

(D.

1.)

SERMENT,

Vaw,

(ReLigion

~

MoraLe.

) ce ne font

point deux termes fynonymes ,

&

la

différeÍ1~e

qui fe

trouve, entre ces deux afies religieux , mérite d'ett'e •

expofee.

Toutflrment,

proprement ainfi ndrrtIhé, fe rap–

porte priflcipalement

&

diTeétement

a

quélque hom–

me auquel on le fait.

C'ea

a

l'homtne qu'on s'engage

par-la: on prend feulement Dieu

a

témoin de ee

k

quoi on s'engage ,

&

l'on fe foumet aux etfets de

fa

vengeance , fi l'on vient

a

violer la promeífé qlt'on

á

faite , fuppofé que l'engagement par

lui-m~me

n'ai't

rien que le rendit illicite ou nul, s'il eut été contraét'

fans l'interpoútion

duforment.

Mai~

le

'Yceu

eft.un

engagement oo.l'on entre direc–

telpent envers Dléu ,

&

un

en~agement

volontaire

,par lequel on s'impofe

a

foi-meme de fon pur

mou~

vement, la néceffité de faire certaines chofes,

au~quelles fans cela on n'auroit pas été tenu, au moins

précifément,

&

déterminémertt; car fi l'on y étoit

déja indifpenfablement obligé , il n'eft pas befoln de

s:y engager : le

'YIZU

ne faít alors que rendre l'obliga-

1100

plus forte,

&

la violation du devoir plus crimi–

~elle, c0mm~

le

manqu~de

foi,.aecompagné de par–

Jure, en devlent plus odieux,

&

plus digne de puni–

tion, meme de la part des hommes.

Comme le

firmen!

efi

un

lien acceíroire qui fup–

~0.ce

toujours la validité de l'engagement auque! on

1

aJoute, pour

~endre

les hommesenvers qui l'on s'en–

gage

pIus.certal1~s

de n? tre b{)nne.foí; des-la qu'il ne s'y

t rollve allcun vice qUl rende eet engagement nul ou

illictte , cela fuffit pour Atre aifuré que Dieu veut bien

e tre pris

a

t i

moin de l'aeeompliírement de la promeífe

7

paree qu'on fait eertainement que l'obligation de te–

nir fa parole , eft fondée fur une des maximes

évi–

dentes de la loi naturelle , dont il

eíl:

l'auteur.

Mai~

quand iI s'agit d'un

vceu,

par lequel on s'en–

gage direétement envers Dieu

a

certaines chofes ,

auxqu elles on n'étoit point obligé d'aiUeurs , la natuTe

de ces chofes n'ayant ríen par

elle-m~me

qui oous

Tencie eenatns qu'il veut bien aecepter l'engagement;

il faur , ou qu il nous donne

a

connoltre fa volonté

p r quelque oie extraordinaire , ou que I'on ait

1 -

deífus eles pr ' fomptions tr'

S -

raifonnables ,

fond~es

fur ce qui convient aux perfeétions de cet etre fou-

erain.

01'1

ne peuts'imaginer, fans lui faire outrage,

qu'il fe pr e

a

r.os

defirs , toures les foÍs qu il nOllS

prendra envie de contraéler avec lui,

&

de

g

ner

inutilem

t

norre liberté : ce ferojt fuppofer qu il

r etire quelqu'avantage de ces engagemeos volontai–

re , qui doivent etre toujours des deveirs iodifpen–

fables.

Le doaeur Cumberland pr

'r

nd qu'on fe forme

une nom'eU obligarion apTI!S le

flrment

dans les

eogaoemens qu'on prend;

j

cette nouvel'e obli–

ro

tion n empeche pas que la al¡dité du

flrment

n

air

un '.

~

n '

.

a'¡ec

ta

. d.it'

de l'eogag •

ij