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944

TAU

acie ínurfi commiJla attulit , nonfatis gnarus

J

ita

f~rui piuar's

&

veriuuis reveLatre mrenia.

Quid quid ¡guur vú in philofophiam ,

"el

in chriJlia–

nam.Jüúm

p~c

dvit Vaninus ,

p~"aviffe

auum üvem ,

Ji

tif

mquefcriptorem pLurima {atemur , non ({1m impie–

tau dir" re

t/

JYjlemati inredificalre ,

'1dm

extrema de–

mtnú

hominis mente capti adfcribm dum

1ft

putamus ;

digni qui non. Jlammis , fid ergaflulo fapere didiciffit.

T OllS

ces décails ne tomberont poinc en pure perte

pour les jeunes <Jens avides de s infuuire , & ama–

!eurs d la véri;é. Ces jeunes gens deviepnent guel–

quefois des magifirats, qui éclairent

a

l~l~r

t0U:

les

tribunaux dont

ils

fom membres ,& les dingent a ne

porter que des arrets qui puiífent etre approuvés par

la pofiérit¿.

(Le

,h,vaLúr

DE

J

A

a coa

R T. )

TAURlSCI, (Géog. anc.)

10.peuples de la

~an­

non.ie

, [elon Strabon ,

fiv.

1'1/.

p ago

3

14.

& Phne,

fiv.IfI.

C.

xxv.

Ce [ont aujotud'hui les habitans de la

Styrie appellés

Stiermarck

en allemand.

Stier,

dans

cette langue , íignilie la meme chofe que

l,!ums

en

latin, en {orte que

Stiermarck

ne veut dire autre

chofe que les limites des Tauri.

2°.

Taurij'ci ,

peuplesdes Alpes. SeIon Polybe,

tiv.

1[.

n.

d.

les

Taurifqlles

n'habitoient pas loin de la

fource'du Rhone. Ce font ces memes peuples gui du

tems de Céfar, infpirerent aux habitans de I'Helvétie

le deífein de paífer en ltalie, & de s'emparer de ce

pays abondant en vins

&

en fruits excellens. Ils fu–

rentles prern.iers des Gaulois celtiques, &meme du

canton de Zurich , dont ils fai{oient alors partie ,

qui entreprirent cette grande expédition , & qui o{e–

rent eífayer de forcer les paífages des Alpes. Leurs

de{cendans , les

Taurifques

modernes, {ont les habi–

tans du canton d'Uri.

(D.

J. )

TAUROBOLE, {. m.

(facrifice des Payens.) talt-,

robolium,

mot compo{é de

'T<tUpOf,

taureau,

& de

~o)..1I

effujion;

effuÍton du ümg d'un taureau. E(pece de {a–

crilir:e expiatoire

&

puri6catoire du paganifme, dont

on ne trouve point de trace avant le regne d'Anto–

nin, & dont l'u{age paro!t avoir

ceíf~

{ous les empe–

reurs Honorius & Théodo{e le jeune ; mais comme

c'efi une des plus bizarres & des plus íingulieres cé–

rémonies du paganifme , je crois qu'on ne {era pas

raché de la connoltre. Prudence qui pouvoit l'avoir

vue , nous la décrit aífez au long.

On creufoit une foífe aífez profonde, Oll celui

ponr qui fe devoit faire la cérémonie> de{cendoit

avec des bandelettes facrées

a

la tete, avec une cou–

ronne , en6n avec tout un équipage myfiérieux. On

mettoit fur la foire un couvercle de bois percé de

quantité de trous. ' On amenoit fur ce couvercle un

taurean couronné de fleurs , & ayant les cornes & le

front orné de petites lames d'or. On l'égorgeoit avec

un couteau facré ; Con fang couloit par un trou dans

la folfe ,

&

ce~ui

qui y étoit le recevoit avec beaucoup

de re{pea. Il y préfentoit Con front , fes ¡oues, {es

bras , {es

ép~ules,

enlin tomes les parties de Con

,orps,

&

tachoit

el

n'en point laiífer tomber \lne

goutte aiUeurs que {ur lui. En{uite il {orroit de-la hi–

deux

el

voir

J

tout {ouillé de ce {ang, fes cheveux

fa barbe, fes

h~bits

tout dégouttans ; mais auffi ii

étoit purgé de tOt'ts fes crimes,

&

régénéré pour l'é–

ternité; car il paroit pofitivemem par les infcrip–

tions , que ce

{acrifi~e

étoit pour ceux; qui le rece–

voient, une régénération myilique & éterneUe. Il

falloit le renouveUer tons les vingt ans , autrement

il perdoit cette force qui s'étendoit dans tous les íie–

eles

el

venir.

Les femmes recevoient cette régénéra-rion auffi

bien que les hommes; on y afiocioit qui 1'0n

v~uloit;

&

ce qtÚ eft encore plus remarquable, des villes en–

tieres la recevoient par députés. Quelquefois on fai–

foít ce {acrilice pour le [alnt des empereurs. Les pro–

vince¡¡ envoyoient un-homme -Ce barbouiHer en leur

TAU

nom, d fang de

t

ure~u

.F0ur obtel1Ír

a

1

mpereut

une longue

r

heur uíe le. T out c..la

1

clair par

les inIcriptions.

Les

ltlllrobol

avoient principalement l.ieu pour la

con~ '

craríon du grand-prerre,

&

des autres pr tres

de Cybele. On trouva en, 170

5

.curia montagne de

Fourviere

a

Ly on , une lOicnpuon d un

taurobole

quí fut cél br ' {ou Antonin le pieux, l'an

160

'd;

J. C. Elle, nous

~pprend

qu'il fe 6t ?ar o,rdre de la

mere des dieux lde nne, pour la fante de

1

empereur

& de fes entans ,

&

pour l'état de la colonie lyon–

noife.

Poy¿{

la-defii.ls

les

mlm. de t'acad. des InJcripI.

(D.f.)

T AURO - CASTRO,

(Géag. mod.)

petite vilIe

de la Grece, dans la Livadie, vis -

el -

vis de l'ile de

Negrepont, dahs l'ifihme d'une prefqu'ile qui bor–

ne la plaine de Marathon , aH-dcla du marais, Olt

la

COte f¡út un promontoire : c'étoit l'ancierme ville de

Rhamus,

& ce ne font aujourd'hui que des ruine .

Cent pas

au-defii.ls

, fur une éminence , on voit les

débris du temple de la déeífe Néméíis; il étoit quar–

ré , & avoit quanríté de colonne-s de marbre, dont

il refie él peine quelqnes pieces. Ce temple étoit fa–

meux dans toure la Grece , & Phidias l'avoit encore

rendn plus recommandable par {a belle fiatue de

Néméíis, dont Strabon faít honneur

el

Agéra,rite de

Paros.

(D.

J.)

TAUR0CHOLlES,

(Antiq.gruq.)

fetes qu'on

célébroit

a

Cyíique en l'honneur de Neptune; c'<':–

toient proprement des combats de taureaux ; en[uite

on

le~

imm?IDit au dieu apn!s les avoir long-tems

agaces & mis en fureur;

taurus,

un

taureeau,

&

Xó)..~

fureur.

(D.

J.)

,

T

A

URO C

[

N

[; (

Ciag. anc.

)

peuples d'Italíe

dans la grande Grece, au voiíinage de la ville

Rhe~

gi~m?

feIon

P:~bat

le grammairien,

in vita PirgiLü,

qUl cite les ong1l1es de Caton. Ces peuples tiroient

~eur n~m.dll

fleuve

Tauro,cinium,

{u~

le bord duquel

lis habltOlent; ce fleuve s appelle aUJourd'hui

Re{{o

{elon Léander.

(D.

J.)

,

TAlíJROCINIUM, (Géo&.anc.)

fleuve d'Italie

dans la grande Grece ; ce fleuve s'appelle

aujour~

d'hui

R¿{{o,

felon Léander.

(D.

J.)

,

~

AUROCOLLE,

(Liuirat)

f.

f.

tallr?colla>

c'efi–

a-dlre

coLle de taureau

;

les anClens la falfoient avec

les oreilles & les parties

génitale~

de cet animal; les

modernes la fom encore él-peu-pd:s de la meme ma–

niel;"e, & elle efi efiimée ; cependant la colle de poif–

fon mérite de beaucoup la préférence comme plus

durable, plus ténace, & plus íimple. '

(D.

f.)

TAUROMENIUM, (Géog.anc.)

ville de Sicile

da~s

la P.éloriad,e, {ur

l~

cote. Pline,

liv,

IlI.

c.

v¡¡/

qm ,en falt

~entlOn

,

IUI

donne le titre de colonie,

&.,

aJ?ute

~u

on

I~

nommoit auparavant

Naxas.

L'iti–

neralre d Anton1l1 la nomme

Tauromenillm Naxoll'

c'efi qu'apres la ruine de Naxos, les habitans

furen~

tran~P?rtés

a

Tauromenium,

comme le dit Diodore

de Slctl,e ,

l.

,XIV.

p.

/82.. &

l.

XVI.

p.

4

0

l.

La vllle de

Tauromenium

étoit íituée fur le mont

Taurus,

&

~elle

de Naxos avoit été batie íilr la pente

de cet,te montagne du coté du midi. Au-lieu de

Tau–

rom~n~:Jm,

quelques

~anufcrits

de Pline portent

T4rt–

rO~llmll1fl, ~

les hablta?s d: cette vitle {ont quelque–

f~lS a~pel,le~

Tauromenltam,

& quel,quefois

Tauromi.

nttam.-

.Clceron,

orat. frument. cap.

vj.

qui donne

a

cette

~l~le

le nOJ?, de

confédérée,

écrit

Tauromeni_

t~na

Cll'llaS;

&

SlllUS Italicus,

t.

XIV. v.2.57.

{uit

1

autre ortographe.

Taurominitana

ce~nunt

de fide Charybdim;

On lit fur une médaille de l'empereur Tibere ces

m?ts:

Col. Aug.

Tauromen.le

nom ¡noderne efi

Taor–

mIna.

Timée,

hifiorien

~rec,

naq\¡it

él

Tauromenillm,

&