TAU
tloriJToit au tems d'Agathocles , qui mourot
I'a
4. de
la 12.3.
olympiade. ll écrivit plufieur livres qui ont
t ouS
perdus.
Il
écouta le feul efprit de vengean e
el
l'égard d'Ag!lthocles
.d~s
fon hUloire
d~.Si~il~ ;
d
~l
leurs D iodore
&
lceron avoueot
qu
il tOlt tr
5-
doae
&
tres-éloquent.
( D.
J.)
TAUROMINIUS , (Géogr. anc.)
fleuve de Sicile,
felon Vibius Sequefier ,
qui
le I1latque entre yra–
¡-ufe
&
Meffine,
&
ajoute qu'il avoit donné fon nom
a
la ville
Tauromenium ,
qn'on appelloit autrement
Eufihoncora.
Ce fleuve efl: l'Onobala d'Appíen ,
b l.
Úy.
l.
Y .
&
c'efi aujourd'hui le
Cantara. (D .
l. )
T AUROPHAGE,
( Mythol.)
mangeur de taureatl;
Qn trouve ce furnom donné
él.
Bacchus ,p ut -
~tre
parce qu'on lui facrifioit plus fouvent·des taureaux
qu'aux autres rueux.
(D.
J.)
TAURO POUE.,
( AflÚq. grecq.)
cette épithete
qui veut dire
proleéUrice des taureau.;,r: ,
fut donn ée
a
Diane
par
les habitans de 1'ile Nicaria , qui lui con–
f-acrerent un temple fous ce nomo On trouve dans
Goltzius une médaiUe frappée dans cette ¡le, on d'un
coté
Diane parolt en équipage de chalfe ,
&
de l'au–
t.reune per{onne montée fur un taurean. C'efi de
l'ile de Nicaria que le culte de cette d ' elfe paíTa ,
felon T ite-Live ,
l. X LIV.
el Andros
&
a
Amphipo·
lis, ville de Thrace.
(D. J. )
T
AUROPOLlES ,
f.
f. pl. (
Liu érat.)
fete en
1
hon–
neur de Diane
&
d'Apollon
lauropoLes;
on la célé–
broit dans les deux iles !caries, celle de l'Archipel
&
celle de la mer Egée.
- D ans l'Jearie de l'Arehipel on voyoit un temple
¿e Diane appellé
T auropolium ,
&
Callimaque ailll re
que de tolltes les iles , il n'y en avoit pas de plus
agréable el cette déelfe.
D enis d'Alexandrie prétend qu'on facrifioit dans
celle du fein perfique
él.
Apollon
T auropole.
Eufl:athe
fon commentateur dit qu'on vénéroit fort refpec–
tueuCement Apollon
&
Diane
T auropoles
dans rile
¿'Jcarie de la mer Egée: concluons de
-la
que ces
divinités faiCoient I'objet du culte des habirans de ces
del1x ileso
T auTopole
íignifie ici
proteéleur des taureaztx,
&
noñ pas
marchand,
ainíi que le nom femble le faire
entendre.
l e
ne rapporterai point ce que les anciens auteurs
ont penfé fur ce nom, le mieux eft de s'en tenir el
Suidas; mais je dois remarquer que Dianc
Tauropoü
n'étoit pas feulement honorée dans les Hes lcaries ,
mais encore dans eelle d'Andros
&
a
Amphipolis en
Thrace , comme nous l'apprenons de T ite-Live.
Il
ne fau t pas confondre le nom de
tauropole
avee
celui de
taurobole.
Le taurobole éroit un facrífi ce
tout particulier, que Prudence a décrit ,
&
qui
a
été
encore plus {avamment expliqué par M. de Boze.
r oye{ T AURoBOLE.
(D. l .)
TAUROPOLION , (Géog.anc. )
nom d'untem–
pIe eon{acré
a
D iane dans
1
ile d'Icarie, [don Stra–
bon; e'efl: auffi le nom d'un autre temple d'Artémi–
de ou de Diane dans l'ile de Samos , Celon Etienne le
g éographe.
(D. J.)
T AUROPOLlS, ( Géog. anc. )
ville de la Carie,
felon Etienne le géographe. O rt lius dit qu'on I'ap–
pelle
a
préfent
S lauropoLi.
T AURO- CYTHES , LES ,
( Géog. anc.) Tauro–
S cylhaJ
ou
Tauri-ScYlhre ;
pellples qui faiCoient partie
¿es T auri,
&
qui habiroienr au voiíinage de la pé–
ninfule appell ' e
la courje d'Achille.
Prolom' e ,
l. lII.
ch. xi}.
fixenr la demeure des
Tauro.$cYlhes
dans ce
quartier.
T AURU UM , ( Géog. ane. )
ville de la balfe
Pannonie,
a
I'embouchllre du ave dans le D anube.
On l'appelle al1jourd'hui
Alba-Grre a,
ou
B 19radt ,
en aUema nd
Griehifclt-Wúffimburg.
La nouce des di–
gnités de I'empire ,
Jea.
.57. [;
it m ntion
cette
Tome
xr.
1
-}
vllIe auffi-bien
qu
l'i '
néraip
C!'_
lvnm ' .
ra–
bIe de Peutjoo-er.
(D .
.)
TAUR S
nom latin de la nfrellan
n du ,u–
reau.
YOyc1{TA
REAU.
T AUR
(G((Ig.
4-'1(. )
nom ommun
a
quelqne
montagnes' mai' la principale de e
11
ro eít
1
Tal/–
rus
d'Afie ,
&
c efi la plu rande montagne qu
n u
eonnoilfons d Ol! vient auffi qu'on 1'a nomm :
T.¡u–
rus,
car la coutume des Gre ' toit d'app Her
-:'.x'
p
I
lauri,
ce qui ' roit d'une g nd ur d '
m
fur.1e.
Le
plu grand nombre d auteurs, ntr'autre trah n.
Pline Pomponills
lela
font ommencer
!te m n'
tagne au promont ire
acmm
ou
hdiJonjum ,
u i–
qu'eU traver{ tonte I
arie jufqu
a
la P ée mai
f
s bran hes de ce coté-l ' n'ont pa
{i
mbl ' ml!riter
1
nom de
Tal/rus.
D ans
tOuS
1
pays ou s'étend
tte
montagne, elle prend d
s
nom
di~'
ren
eau , comme par exemple T aurus , lmaii
Emo~
dus, Paropamili.l , Pariad ,Niphat s
au alll
Sarpedon , T ragus , Hircanu
arpiu
cy thi u
{,·c.
Pline dit que ce diverfe brauche du
T auru ,
étoien appellée en gén ' ral
flIoms
.!ralllli~ns
par les
Gree . Dans
1
s endroits on le mont
Taums
laift de
ouvertures
&
des paífaoes , on leur donne le
n
m d
P orus
Oll de
Pyies
,
il
Y
a
1
s Porte arménienn s ,
1
s
Portes caCpiennes ,
&
les Pyles de ilici .
2°.
T
IlTllS,
montagne de la G ermani ,
~
Ion T a–
cite,
annal.
L.
l .
C.
1
j.
&
l.
l/.
c.
xx
¡j.
pen
r
croit que e'ell: celle qu on nomm auj urd'hul
du
H eyriclz ,
ou
Dunsb rg,
mOl1tagnc d
la H
ire pr' de
Gielfen.
T al/rus
efi auffi te nom
rO.
d'un fleuve de
l'
íie
mineure , au voiíinage de I Pamphy lie , (elon T ile–
Live ;
2°.
d'un fleuve de Pél ponnere prc de Troe–
zene;
3
0 .
d'un lieu de ieile
a
6a fiad de yra uf;
w'
T AUSIHEB,
f.
m.
l~rm~
de rdatioll ;
tribunal chez.
les PerCes, qui connolt de toutes les finane
s,
&
qui juge toutes tes alfaires qui y rapportent.
TAUSTE ,
(G¿og. modo
)
bourgade d'Efpagne,.-
.que Silva nomme
viLlc ,
&
qu il met au nombre de
cinq premieres de l'Aragon, 'deu lienes
d ~s
con–
fins de la N a arre, fur la
1
etite riviere de Riguel...
Cette bourgade
a
droit de (uffrage dam; le aírem-,
bl 'es,
&
ne peut pas erre
aliéné~.
e
magi rats font
réputés nobles ,
&
re habitans jouiírent de
plufieur~
frdnehiCe .
( D.
l.)
TAUT O
r-mONE ,
f.
m.
Ce
dit
en
lit
chanique
&
en Phyfiqlle ,
des effets qui
Ce
fon t dans le
meme
tems
c'efi- -dire, qui eommencent qui finÍír
nt
en tem;
égaux,
Ce mot vient des mots grees
7«.u1a,
,
idem
,
le me–
me ,
&
XfOVG' ,
tcms.
Les vibrations d'un pendule, 10rfqu'elLes n'ant pas
beaucoup d'étendue , iont feníiblement
laut Jchron s
c'efi-el-dire , fe font en t ms 'gaux.
roy
{
lORA~
TION.
T AUTOCHRO E, COURBE ,
en Méchaniqlle ,
ell:o
une courbe
Q
A B
,
(jig. M ¿ch.
)
dont
la
propri
'té
cll:
telle , que fi ? n laiíl'e tomber un eorps p aot le long
de la coneavlté de cette courbe , il arriv ra toujour
da~
le
~~me
tems au point
l~
plus bas
A,
de qu<.'lqu/b
pOlnt qUll commenee partir, de {one que s'jl m
t
par exemple , une feconde venir de
B
'n
A
il
mettra pareillement une !econde ,\ venir de
e
en'
A
s'il ne commence
a
tomber que du point
e,
&
d
~
meme une fe conde
a
v
nir
de
M
en
A,
s'il nc Com–
mence
a
tomber que du point
M,
' aillíi
u
tO\1
le
autres points.
O n appelle encore
cOllrbe tal/tocltron
u
e
courbe
telle que
ú
un corps pefant pan de
A
avce
une
i–
teíTe quel onque , il emploie toujours le !neme
tcms
a
remonter le long de l'arc
A M,
oU
AC,
OU
A B
,
le–
quel are [era d autant plus rand q'le la
Vlt
{f,.
ay e
laqu lle
il
e parti
A
e
t
plus ranu .
D
D dd d
ij