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TAX

.T

AVUR O,

e

G¿og. mo.d.)

montagoe d'Italie, au

toyaume de Naples " dans la partie occidentale de la

principau,té

c,itérie~r~,

aux

,~()n~ns

de la terre de La–

hour, pres d une nVlere qUl fe Jette dans le Voltur-

no·e

V .

J .)

TA

W ,

LE,

(G¿og. mod.)

petite riviere d'An-

gleterre. Elle traverfe \:Ine partie du Dévonshire ,

&

apres s'etre jointe

a

la Turridge ,

a

trois milles de la

mer d'lrlande , elles s'y jettent de compagnie dans

l'Océan. (

D.

J.

)

,

TAUX, TAXE, TAXATIONS,

(Lang.

franc.)

le

premÍer fignifie,

1°.

ce qu'on paye pour la taille ;

2

°

.le prix qu'on met fur les denrées

&

fur les mar–

chandifes; 3°. la 6xation des intérets

&

des

mon~

noies ; enfin il s'emploie quelquefois al! figuré. Re–

gnier a dit : il met au meme

laux

le noble

&

le co–

quin.

Taxe

efi ce que les aifés, les comptables,

&

'quelques autres perfonnes doivent paye!.

TaxaLÍons

ea

ce aui eftaecordé aux tré{oriers

&

aux reeeveurs

généra

1

ux fur l'argent qu'ils ret;oivent , pour les dé–

clommager des frais qu'ils font dans l'exercit:e de

leurs charges ,

&

ces fortes de dédommagemens

les enrichiífent avec rapiclité.

Taxe

fig ni6e auffi le

réglement fur le prix des denrées ,

&

le prif( meme

établi par le féglement ; faire la

laxe

des vivres , la

taxe

de

la

livre de paín. On dit auffi au palais

laxe

de

dépens, pour íigni6er la procédure qu'on fait pour

régler

&

liquider les dépens adjugés. Ce mot a bonne

graee au figuré.

Il

y a des livres , des feuilles pério–

diques, qui ne font autre chofe que des

laxes,

que

la cabale met fur les préjugés des hommes.

(D.

J. )

TAUX DU ROl, (

Jurij'plUd.

)

dI:

le denier auquel

le roi

6xe

les arrérages des rentes perpétuelles

&

.les

intérets'des (ommes qui en peuvent produire.

Ce

laux

efi préfentement au denier vingt,

&

il

n'efi pas permis au partieulier de l'exeéder, paree

que cette 6xation efi de droit public,

Voye{

AR–

GENT, ARRÉRAGES, DENIER , INTÉRET , RENTE.

S urtflllx,

en fait de.taille, efi un

laux

exceffif , ou

répartition exorbitante.

Voye{

SURífAUX

&

TAIL–

LE.

(A)

TAUX,

f.

m. (

Pollee

de

commercé. )

prix établi

&

fixé {ur des marchandifes

&

denrées par autorité pu–

blique, eu quelquefois par la feule volonté ou fixa–

tion du marchand ; c'eíl: le grand prevot de l'hotel

<¡ui 6xe le

taux

de eertaines marchandifes qui fe ven–

dent

a

la {uite de la cour.

Savary.

(D.

J.)

TAXCOTE,

f.

m.

(Hijl.)

offie;er dans l'empire

grec, dont la fonaion étoit eelle des appariteurs ou

huiffiers des princes

&

eles magifirats.

TA,XATEUR , {. m. (

Jllrifprud.

)

úgnifie eelui qui

taxe

quelque chofe, qui l'évalue, qlÚ Ymet le prix.

Les

laxateurs

de dépens (ont des proeureurs tiers ,

qui taxent

&

reglent le taux des dépens entre leurs

confreres. lIs ont été créés en 1635 , enfuite fuppri–

més, puis rétablis en 1689'

Voye{

DÉPENS , PRO–

CUREUR, TAXE, TI ERS RÉFÉRENDAIllE.

(A)

TAXE ,

(Jurifpmd.

)

íigni6e la 6xation d'une

chofe.

On appelle

taxe

on

cote d'office,

l'impoíition que

les élus ou l'intendant mettent fur certains taillables ,

tc)s que les officiers

&

bourgeois.

Foyc{

TAILLE.

.

Tax e feche,

efi une efpece d'amende

a

laquelle on

condamne ceux qui {ont convaincus du crimede pé–

culat.

Voy'{

PÉCULAT.

Taxe

des dépens ,efi la liquidation, ou l'évalua–

tion

&

fixation des dépens adjugés

a

une partie con–

tre l'autre. Pour parvenir

a

cette

laxe ,

le proeureur

de la partie qtÚ a obtenu la condamnation de dépens,

tait íigni6er au procureur adverfe (a déclaration de

dépens ; le procureur défendant met fes apofiilles

en marge de la déclaration, pour faire rayer ou mo–

dérer les artides qu'il croit en etre fufceptibles ; le

procureur tiers arrete

&

fixe les articles.

T

A -'

9

1

Les d ' pens ainíi taxes, on en délívre un ex '

U"

toire.

Quelquefois le défendeur interjett appel de

la

laxe ,

&

meme de l'exéeutoire, fi e efi devant un

jug

inf¡'rieur.

Voye(

COMMISSAIRE AU

HA TELE ,

DÉPEN5 , EXÉCUTOIRE , FRAI , PROC RE R' ,

RÉFÉRE DAIRE , T IER .

(A)

T AXE ,(GoUv.poLúiq.) ,voye{ IMPOTS

UB

IDE;

je n'ajollterai qll'un petie nombre de r 'flexion

Il

faut éviter foigneufeme nt dan toutes le impo–

íitions , des pr 'ambules magnifiques en paroles ,

mai odiellx dans l'effet, paree qu'ils révoltentle pu–

blie. En 16 16 , on doubla la

laxe

des droits fur les

rivieres

pOlirj'oltLager

le p euple

,

ponoit le préambule

de I'édit ; quel langage

?

Ponr íoulager le peuple ,

on doubloit les droits qu'il payoit auparavant dans

le tranfport de res récoltes. Pour fouldger le peuple,

00

arretoit la vente des denrées qui le faifoient vi–

vre,

&

qui le mettoient en íituation de pay r d'au–

tres droits.

On doit chereher dans tou,S les états

a

établir les

laxes

les mOlns on ' reufes qu'il íoit poHibl au corps

de la nation.

Il

s'agiroit done de trouver pendant la

Raix , dans un royaume, comme la France, un fonds

dont la pereeption ne

port~t

poinr fur le peuple ;

telle feroit peut.etre une

laxe

proportionnella

&

g '

~

nérale

{m

les laquais , cochers , clliíiniers, maltres–

d'hotels

~

femG1eS de chambre , carroífes,

{,'C.

parc~

que la mlllriplieation de ce genre de luxe, devient

de jom en jour plus nuiíible

a

la population

&

aux

befoins des campagnes. Cette

laxe

{e leveroit fans

frais comme la capitation ,

&

fop produit ne s'éloi–

gneroit pas de dome millions, en ne taxant point le

premier Iaquais ou femme de ehambre de chaque par.

tieulier ; mais en mettant trente-íix livres pour le fe–

cond laquais, foixante

&

dome livres pour le t:oi–

íieme ,

&

ainíi des {eeondes

&

troifiemes femmes

de

chamb~e.

On n'admettroit d'exception qu' n fa–

veur des offieiers généraux dans leur gouvernement

&

conformément

a

leur grade.

, On pourroit créer fur ce fonds environ cinquante

millions d'annuité él 4 pour cent, rembollr{able en

íix années , capitaux

&

intérets. Ce ' cinquante mil–

lions {eroient donnés len payement de liquidation

de charges les plus onéreufes d'aIiénation, de domai–

nes

&

droits domaniaux. Le produit de ces

rem~our{emens {erviro:t

a

diminuer d'autres impofitions.

Au bout des íix ans apres l'extin8:ion des premie–

res annuités , iI en {eroir créé de nouvelles pour un

pareil rembQurfement. D ans l'efpace de vingt ans,

on éteindroit pour deux cent millions d'aliénati0ns ,

&

on augmenteroit les revenus pllblics de dOllze

millions aq moins. Les annuités étant

a

court rerme,

ce qui eft toujonrs le plus convenable au public,

&

des-Iors aux intérets du Roi ,

&

affeaées {llr un bon

fonds , elles équivaudroLJlnt

a

l'argent comptant ,

paree que cet effet a la commodité de pouvoir fe

négocier fans frais,

&

fans formalités.

On fenti ra en particulier l'avantage d'une

laxe

qui

fe perc;:oit[ans frais,

íi

I'on confidere feulement qu'il

ya en France plus de qllatre-vinot mille hommes

chargés du reCOllvrement des

laxes

du royaume, qui

a

raifon de mille livres I'un dans l'aurre, font quatre–

vingt millions de perdus {ur la pereeption des

droits

impofés par le roi.

Con:fiderat.jur

Lesfinances.

(D.

J.)

. TAXE DES JUIFS , (

Cri.tique j'acde.) Voye{

TRI–

BUT,

{,>

PUBLICAIN.

(D.

J.)

T AXE DE CONTRIBUTI0 ,(

Art

miLit.)

ou

íifll–

pIement

contriblltions;

droits,

laxe,

que le général

~ait

payer aux

~laces

&

pays

~e

la frontiere, pour

fe racheter des mfultes

&

du Plllage. Le prince qui

fait la guerre ne fe contente pas de prendre de l'ar–

gent fm fes fujets , il prend encore des mefures avec

{on général , pour trouver les moyens d'augmenter