TAX
<JU
d'epargner fes fonds. Ces moyens font
l.escO,ntri–
,bu.tÍons.
n
y
1m a
de deux fortes, celles qUI fe bren!
en fubíi!l:aoces ou commod.ités, & celles qui fe tirent
en argento
Celles
qúi
fe tirent en
commoaité~
ou
fl1bfi!l:ance~,
wnt1es grains , les fourrages , les
vland~s
, les VOI–
t ures tant par eau que par terre , les
bOI~ d~
toute
efpece, les pionniers, le traitement partlculIer des
t roHpes dans les quartie,rs d'hi-;er,
&;
1~urs ,logem~ns.
On ne fait aucune levee , qu on n alt falt. un , etat
ju!l:e du pays 'Cju'on veut mettre en contnbutlOn ,
ahn de rendre l'impofition la plus équitable,
~
la
moins onéreufe qu'it fe peut. On ne demande pomt,
par exemple, des bois allX lieux gui n'ont que
de~
urains on des prairies , & des -chanots aux pays qUl
tont leurs voitures par eall. La levée des blés fe
fait fur les pays qui Ont paifib1ement
~ait
leur récol–
te, & comme par forme de reconnolÍl'ance pour la
tranquillité dont ils om joui par le bo? ordre
&
la
difcipline de l'armée. CeUe de l'avome & alItreS
grains pom les
chevau~
a le,prétexte .du bon
~rdre,
par lequel un pays,
e~ l,nfi~11~;nt
moms
~harge ~
.q,ue
s'il étoit abandonne a
1
aVldJte des cavahers , qll1 m–
différemment en1everoient les grains Ol! ils les trou–
veroient, fans ordre & fans regle. Celle des fou rrages
fe fait de meme , mais on prend un
ten~s comr~ode
pour les voitures , & on la fait dans les heux , ou on
a réfolu de les faire confllmer par les troupes.
CeUes des viandes fe fait, s'ii e!l: poilible , fur'les
pays
<JlI
on ne peut faire hiverner les troupes, ann
qu'elles ne
port~nt
pas la
di~ette dan~
celui OtI feront
les quarticrs d'hlver. Les vOltures fOl! par terre,
f~lt,
par eau , l'exigent pour
~'emplir le~
I?agafins, falts
f'ur les derrieres des armees de ml1mtlOn de guerre
&
de bOliche, pour la conduite de la grande armée ,
&
des munitions devant lIné place ailiégée , ou pour
le tranfport des malades & des bleíTés , ou pour le
tranfport des I?atériaux ?e!l:inés
a
des
trav~u~.
On
fait les impofioons de bOIS, OU pour des paldlades ,
ou pour la confiruétion des cafernes & écuries, ou
pour le chauffage des troupes pendant l'hiver.
0!l
alfemble des pionniers pour fortdier des pofies de!l:l–
nés
a
hiverner les troupes , pour faire promptement
des lignes de circonvallation alltour d'une place a(f¡é–
gée;
pOt~r
la réparation des .ehemins. &
ouve~ture
des dénles, pour la confiruétJOn des hgnes , qu on a
faites
a
deíTein de c:ci.ivrir les lignes , & de l'exemp–
ter des contributions, & pour combler les travallx
faits devant une place qu'on aura prife.
L'ufiencile pour les ttoupes prife fur le pays enne–
mi , fe tire de deux manieres. Les lieux
011
elles
hi–
vernent, ne la dpivent fournir que pour les commo·
dités que le foldat trollve dans la maifon de fon hote,
fuppofé qu'il n'yait ni ne puiífe avoir de cafernes
dans ce lieu ; s'il y en a, la contribution en al'gent
e!l: compenfée avec ces commodités, & doit etre
moindre que eelle qui fe leve fur le plat pays, ou
dans les villes
011
il n'y a point de troupes logées.
La
contribution
en argent s'étend plus loin qu'il e!l:
poilible. On l'établit de dellx manieres: volontaire–
ment fur le pays
a
portée des places, & des lieux
defiinés pour les quartiers d'hiver: par force, foit
par l'armée meme pendant qu'elle e!l: avancée, foit
par les gros partis qui en font détaehés pOllr péné–
trer dans le pays qu'on veut foumettre
a
la
contribu.–
lion.
Elle s'établitauffi derriere les places ennemies,
&
les rivieres par la terreur ; foit par des incen–
diaires déguifés? qui fement des
billet~
; foit par les
différentes manIeres dont on peut faHe palfer les
rivieres
a
de petits partis , qui s'attaehent
a
enlever
qllelques perfonnes coníidérables du pays, Ol! au–
trement.
Ennn on tient des états de tontes les
contributions
qui fe levent, & le prince doit avoir une attention
~
TAY
bien grande fur
le~ g~ns
qu:!! en charge, paree
ql.l'il
n.'e!l: aue trop ordlI1alre qu lIs en
abl~fen,t
pOur leut
profit·particulier ;
~
lorrque les
COntrlb~llons
,r:e
~o~t
pas judiáellfement era?hes. & demandces , 1
~nteret
particlllier de ceux qUI}es
,ll~pofent
.ou perc;olvent
~
prévaut toujours [ur
1
mtetet du
pnn~e.
(D.
J. )
T
AXE DES TERRES ,
(H~'(l.
d'
Angleterre.)
11
n'y
a pGint en Angleterre de
t~ille
ni de capitation ar–
bitraire mais une
taxe
reelie fur les terres; elles
ont été évaluées fous le roi Guillallme
nI.
La
laxe
fubfifie tOlljOurS la meme, guoiqu(i les
revenus des terres aient augmenlé; 'ainíi per[onne
n'e!l: foulé, & perfor:ne ne fe plaint;
~e
payfan n'a
point les piés me:trtns"par !es fabot,s,
11
~ang,e
du
pain blanc, il e!l: bIen vetu , 1.1 ne era!l1t pomt
~
?ug–
menter le nombre de fes beíhaux ,
m
de couvnr fon
tolt de tuiles, de peur que 1'on ne hauíTe fes
im~
pots l'année fuivante.
11
y a dans la grande-Bretagne
beaucoup de payfans qui ont eu:riron,
ei~g
ou fix eent
livres fierlin u de revenu , & qm ne dedaIgnent pas de
continuer
a
~llltiver
la terre qui les
q
enrichis,
&
dans laqllelle
ils
vivent libres.
Hifl. Unúm¡'
t.
1Y.
(D.
J.)
TAXER, V. aB:.
(Gram. )
e'efrfixer un prix
a
une
chofe.
l/oye{
les
articLes.T
AXE.
T AXG./ETIUM, ( Géog. anc.)
ville de la Rhé–
tie, felon Ptolomée,
l.
Il.
C.
xij.
On croit que c'e!l:
peut-etre TuíTenberg. (
D.
J.)
,
T
AXf.ANA,
(
Géog. anc.
)
ile du golfe períique,
fur la cote de la$uíiane,
a
I'occident de l'ile Tabiana,
felon Ptolomée ,
l. YI.
c.
iij.
(D.
J. )
TAXIARQUE, f. m.
(Antiq. d'Athenes.)
T(t~/(tf
lI.O' ;
commandant d'infanterie d'une tribu d'Athenes.
(D.
J.)
TAXI
LA,
(
Glog. anc.)
ville de l'Inde, en-dec;a
du Gange. Strabon, Ptolomée , & Etienne le Géo.
graphe, parlent de cette ville. Ses peuples [ont nom–
més
TaxiLi
dans $trabon , &
Taxilce
dans Pline.
TAXIS, dans L'ancienne architeElure,
étoit ce qu'–
on appelle
ordonnance
dans la Ilouvelle;
&
Vitruve
dit que c'e!l: ce qui donne les jufies dimeníions
a
cha–
que partie d'un batiment, eü égard aux ufages aux–
quels il e!l:defiiné.
Yoye{
ORDONNANéE , PROPOR–
TION,
&
$YMMÉTRIE.
TAXIS, terme de Chirurgú,
ql1i íignine la rédue–
tion de quelque patrie du corps dans fa place natu–
r.elle. Telle efi dans les hernies la réduétion de l'in–
tefiin, ou de l'épiploon
~
ql1'on fait rentrer dans la
capacité du bas-ventre, en les maniant artiíl:ement
avec les doigts.
Yoye{
REDUCTION , INTESTIN,
&
EPIPLOON.
C'efi auffi par le
taxis
que fe fait la réduB:ion des
os déplaeés dans les luxations & les fraétures .
Ce mot efi grec
7ct.~/t; ~
t ot;,
ordillaüs,
arrange-
ment. (
Y)
,
T AXOCOQUAMOCHITL,
(Botan. )
nom amé–
ricain
~'une
plante du Méxique , qui efi une efpece
de phaíéole ; la gouíTe de cette plante a été décrite
&
repréfentée dans Bauhin,
t .
l .
C.
xj.
elle a cinq
pouces de longueur , demi-pouce de larueur, & nnic
en point€; elle efi partagée en vingt ou
~ingt-quatre
loges dillinB:es, compofées par autant de fines mem–
bra~es
qui ,I,es féparent? pour loger
él
part autant de
grames qu
11
y a de clolfons; ces graines font d'un
bai-brun, & approchant en figure de celles du ge–
neto
(D.J. )
. !
AY"
LE ,
(Géog, modo
)
en latin
Ta'Yus, Taas,.
nVlere d Ec?ífe. Elle a fa fource dans la province de
Broad-AJbam, au mont Grantsbain , & fe jette dans
la mer du Nord, par une embouchure de deux milJes
de large ,
a
fept milles au-deífOlls de Dondée &
él
íix
de [aint And,ré,&
d'~berden.
C'e!l: apres le Fith, la
plus grande nVlere d Ecoífe,
&
elle divire ce
royau~