ry-.
.l .
AV
d une c-randeur extraordinai re, d
~llX
foís au5 grands
eue
le~
breufS de Hongr:e ,
&
qu'a_ ant mootré que!-
'ues oceufs d'AUemagoe des plus grands
~
Gr 'goire
AbyiE.. .üeo ( les é::rits
& 12
conve:"i:..t!OO duque! lui
fourni fioieot les m
'moil'':s
poar fen ounage ), il nlt
etluré
aa'ils
n'é~o'
ent pas cl'une g!"ar.dcur mo cnnc
co~y¡:;a!:le
a
ceu~:
de foo pays.
Il
eft
faíl m@núon auffi dans ·:'v
. 5
enc;-o:í:s de kt–
tres des
j
'{uit::s , de la grandeur de
ces
bccufs ;
&
le
mAme Ludolfcite le p<;ilage fuivant , tiré ¿'une let–
t re d'Alnhenfc Mendez , patriarche 'Ethiopie , da–
tée le
1
J
Juio
1626:
blloi
grr.nd~!fimi,
di
';vf.'za jir.iJu–
Tamenti!.
groffi
e
Lrmglz~
,
talmen!
che
neLla
corIZa
di
cia;:
cTlno di
:!fe
potea eap:re un otre piccoLo di vino:
c'eíl:–
a ..dire ,
d
s
breufs tres-grands , avec des
co.rr~es
íi
101:–
uues
~~
íi épaiIJes,
~ue chaeu~e ~ollrrolt
cootemr
lIn pet
~
outre de
10.
Vo)'e{
t
an"l~
Sr
KOTYRO.
(D.
J.)
T AUREAU-FAIl bE,
(Scu/pt. cmiq.)
n:otc('au
d~
fculptllre amique qu'on a
tr~)Uvé
tout enuer,
&
ql1l
fubfú1:e aujourd'hui aRome; il e!t ainíi nommé ,
paree qu'il fe voit dans le palaü¡
Farn¿j!.
Cet oLlvrage de la m2in d'ApoVonius
~
de Tau–
tifcus a 'té fait cl'un meme bloc de marbrc
Jllf
u'allx
comeS
&
fut apport¿ de Rhodes aRome.
C'eJi
un
aroll p·p~
de fept figures.
Une
fe rnme ( Dircé ) parolt
~ttach
'e par fes cheveux a une des
co~r:e~
du
l OU–
reou
;
deux hommes s'efforcent de la prc:::I''''lter avec
le
[{!!trena
dans
la
mer dtl haut d'un !'ocher ;
un~
autre
feml:1e
&
un petít gars:on , accolIlyagr¡.és d'ul1 chjcn ,
regardent cefpecracle efITayant.
r
~
J
l '
r ,. .
'Ce
monument eft
fon
coníiMr~ble
par fon éten–
dtle
&
par
/a confervati?l1.
Il
y
~ ~i~-huit
palqles ge
hauteur
qLl1
font douz.e oe nos
pI.esOC
q1l 2tO:~C
pa;–
mes de largeur én
tOl~t
,fens , qlll ;val.cnt 9
~
es
,&
-i '
Ce gpn4 grol1p'pe a ete pluíieurs f01S
exp}lque,
de–
puis le r nouvel1ement des arts , paree
queJ'Ol1
~ten
dne a [rappé 1 s favans.
Prop e~ce
lui-m"me
~.!jl
arle,
l. IIJ.
eleg. xiij.
En voici le (uJet. en peu de
m~ts :.
Dircé , femme
d~
Lycns ,.rOl de Thebes , tralta
fon i;-¡humainement pendant p1uueurs ann 'es la rei..
ne Antiope que LyCllS
avoit
répudiée , &
GlIi
étoit
la mere de Zéthlls
&
d'Amphion ; .mais Dircé étant
enfu ite tomb'e fous la ?t!immce de ces deux princes,
ils
l'a~i:achetel1t
aux comes d'un
t:wreau
indompré ,
&
la nrent ainfi périr miférablement.
Voila.letrait
d'hiftoirc qu'Apollonius
&
Taurifct1s ont voulu re–
préfenter ; voici préfentement quetqlles remarques
de M. de Caylus íllr l'exécution de l'art.
On a peine di t..il,
a
reconnoltre Dircé dans l'ou–
vrage des del:x artiíl:es. .Les deux freres font. d'un
aíIi z bon ftyle, ils ont 1'mr fe111ement de voulOlr ar–
r eter le
tnurealt
qui parolt fe défcndre ,
&
etre an
moment de ren verfer une figure de jeune femme dta–
pée, qui femble,
~ar
fon
mouvement,~
aller plutot
au-devant de ce meme
taurenu ,
que d etre condam–
née au {uppEce
qu'~n l~¡j
prél?are ;
tjx.
.la
dirpoíit~on
de tout€ la.figure
n~l~dlque
nen
qUl
.al! rapport a fa
tr·fie íituanon. A cote, ptefque dernete le
tauTeau,
on voit une figure de
fem~e drapé~
&
debout, qui
vraiIJemblablement eíl: Anuope; malS elle ne gtouppe
avec les
at~tresJigures
ni
d:aaio~
, ni
~le
comI?oíi–
tion. La clllqll1eme figure a deml-drapee
&
qtll re–
préfente un
p~tre
, eíl: diminuée de pres de moitié ,
quoiqu'elle foit pofée
ft~r
.le plan le plus avancé. I.n–
dépendamment de ce ndlcule, .elle eíl: de mauvmfe
maniere
~
&
n'eíl: liée en aucune fac;on
~u
reíl:e
o.tIgroupp~.
Le chien, dans fa pofture, parOlt ne fervu'
a
rien. En un mor, {¡Ion M. de Caylus, il Y a .plus
d mao-nincence dans ce morceau, que de fa VOl r
&
d:
gOt~t.
11
eíl: vrai que Pline n'en fait aucun éloge.
(D.
J. )
(~,r
.
1 .
TAUREAU DEMITHRAS,
lYlonran. anuq. l.
~n
-yOlt
, omm
1~'
m<Pllt Mithras (ur un
taureau).
~.Jt
Il
nent
TAU
. les
corn~s
de
la main gauche , tandis que
de
1;a!
1 -
il
hü
enfance un poignard d os le cou. n
n:::
l ....
it
as trop ce que ,'eut dire cet
emb!em~
; du-.moins
j
n'en connc!s point de bonne ,·pllcatl n.
SI
Mithra
repréf ate le 10leil , que déíignent le om
s
d
I
t.m-
7T
Zl6!?
E!t-
ce la lune ,
elt·
ce la terre
?
Et
fi
c'eíl: l'u n
II
l'au!re qUAfignifie ce poignard qu il
lui
plonbe
an~
le CO\I ?
(D.
J.)
TA
REAU ,
1:
m.
en A./lronomie,
c'eí! un des dOHz
íigne du zodiaq ue,
8;:.
le fe ond dans l'ordre des
11....
nes.
T.
o)'C{
SIGNE
&
'-' o •
TELLATIO .
t>
Suivant le catalogue de PtOlémée, il
Y
a
quarante–
quat1'e ' to:les d;;n la o ní!clL ti0n du
taurecw;
qua–
rante-lIn, {elon c lui de Tychon ; da;;s le céltalogue
anglois , cent tI' nte-cinq.
T
AUREAUX ,
conibals de , ( Hijl. mod. )
fe tes tres–
cé~bres
&
tres-t1{¡~ées
panni les Efpagnols qui les
ont prites des Mores,
&
Slli y font íi attachés , que
ni le danger qu'on court dans ces fortes d' xercices,
ni les
excomm:m~cation
que les, papes ont lancées
contre ceux qUl s y expofent, n ont pu les en dé–
prer.dre.
Ces fpeéla cles font partie des réjolli!fances publi..
ques dans les gra nds événemens,
COl
1me au mari?ge
eles rois ,
a
la naihance des inf.:ms ; on les donne dans
de grandes places defl:inées
a
cet u[,lge en préfence
du roi
&
de la cour, des miniíhes étrange1's,
&
d'un
nombre innni de fpeélateurs placés fui' des amphi...
théatJ:es dre!fés autollr de la place. VOlci a-peu.pres
ce qui s'y paífe de plus rematquable.
A l'ur. des coins de la place eíl: un réduit appellé
tauTilOel toril,
capable de contenir trente ou qua–
rante
taureaux
qll'on y enferme des le marino
Lorf~
que le roi eíl: placé fu1' fon ba!con , fes gardes s'em–
parent de la place., en chailent toutes les perfonnes
inmi!es pour la laiIJer libre aux combattans ' quatre
huiffiers ·majors vifiten! les portes de la Dla'ce ;
&
lorfqu'ils ont aíft¡ré le roi qu'elles font
f~rmées
fa
majeilé commande qn'on fafie fortír
l~n
tC!ureau.
Ces
jours..la les c;ombattans [ont des perionnes de qua–
'lité,
&
ils ne [ont vetus que de noir , mais leurs
crea–
dos
on
eflafiers
[ont richement habillés
a
la tnrque ,
el
la morefque,
Ere.
On ne Hicbe qu'un
taureau
a-la-fois
&
on ne lui oppofe qu'un combattant qui l'attaqu;
ou avec la lance, OL! avee des efpeces de javelofs
qu'on appelle
njonnes.
On ouvre le combat fur les
q.llatre heures dn foir, le chaillpion entre dans la car–
nere¡a
che~al, m~nté
a la genette , fuivant l'ufage
du pays , c eíl:-a-dlre fm des étriers tell'ement ra–
courcis que fes piés touchent les flancs du ch eval. Le '
c~valier
,
acc~mpa gné
de fes creados, va faire la ré...
v~rence
aL!
1'01 ,
aux.dames.1e~
plus apparentes ,
tan~
d}s que, dan.s le taunJ ,
?11
unte le
ttlpTeaU,
qu'on en
lache qlland
ti
efi:
e~
fune:
I!
en fort avec impétuofité'
&
fone! fur le premler qUl 1attend, mais le combat–
tant le prévient en lui jettant ron mantean fllt le–
quel l'anin:al
p~!fe
fa premiere fougue en
l~
déchi–
r.ant en mt11e
ple c~s
; c'eíl: ce qu'on appelle
fuerte
huma.
A ceux qUl l'attendent de pié ferme le
tau–
reau
~'e?leve
quelquefoi,s .que leur
chapea~
, ql1el–
quefols
11
les pouífe en 1au' avec fes comes ,
&
les
bleífe ou les tue. Cependant le cavalier en l'atta–
quant de coté ,
t~che
de lui donner un
~oup
de ja–
velot ou de lance dans le
C011,
qui eíl: l'endroit favo–
rablepollt letuer d'unfetl1 coup.Tandis que
le taureat¿
att~ql1e&combat ,
il.eíl:défendu de mettre l'épée
a
la
maln pour le tuero Mals íi le cheval du combattant vient:
a
~tr~
b1eíIi',
<?~l
lui..meme defarc;onné, alors il eíl: obli.
ge d alle1' a pIe
&
le fa bre
a
la main fur le
taureau •
, ft
'
,
e e ce qu on nomme
empella;
& les trompettes don-
nent le íigna1 de ce nouveau genre de combat dans
lequel les creados
&
les
ami
s du cavalier
acc~lItent
dar: s l'enelos l'épée
a
la main ,
&
taCheAt de couper
les Jarrets au
taurealt
;
la précipitation oula tém¿rité