T
A· T
T
A5SEAU ,
[(Ime
dé
Luthiet
,
moule , 011 forme
(üt,
hquelle on coUe les écliífes qlli font le corps d'un
luth , ou d'un autre inítrument.
(D. l. )
T
ASSER , v. n.
(SuréotQ.m.)
on appelie de ce
110m l'affaiifement d'une VOlite, dont la charge fait
diminner la h.auteur,
&
reíferredes
joints. (D.
J.)
, T
ASSETTE , {.
f.
iteroIe
d'
Armurier.,
c'eít
tOIlt'
le
fer qU1. eít au-bas -de la 'cuiraífe ,
&
qui couvre les
tuiífes de l'homme
.armé~
0.11 appelle auili les
taffettes,
cui./Jardes. (D.
J. )
_ TASSING,
( .Glog. mod. )
petite lte de Danne–
rnarck, entre les iles de Fionie
&
de Langeland. El–
le n'·a qu'une lieue
~e
long,
&
311tant de large.,
&
c-ependant elle CQntlent deux bourgs
&
quelques
nameallx.
(J).
J.)
TASSIOT, [m. les vannlers appellent ainfi une
l atte
fón
mince,
&
mire en 'cmix, par laqueHe ils
cornmencent certains ouvrages de cloture
~
comme
les van-s,
~es
vannette'S ,
&c.
" TASSOT.,.on donne ce nom dans cliverfes provin–
ce~
de F¡;ance
a
la {alamandre aquatique.
Yoye{
S ALAMA,NDRE.
.
.
; T
AS'f
A,
(Glag. anc.
)
ville de
la
Gaute, daos
1'Aqtlitaine, {elon Ptolomée,
l.
JI.
c. yij.
M.
de
,Yalois {.oupyonne que ce {eroit aujourd'hui .Montef-
' <qtliotl, bour.g fitué {ur l'Oire , en latin
OJlidJ ou
o.(Ji:'
¿ uso (D.
l.)
. T ,AST
ATURA ,
-l.
f. (
Mufiq. ital.)
ce moto
qui
ftgnifie 1es ltOuches du clavier €le quelque inítrument
~~
mufique , a
é.téfouvent employé pour fignifier les
,pr!ludes .,
ou
Jantaijies,
que les maltres jouent {ur le
~hélmp,
comme
pour.t~ter
& s'aífurer fi l'inftrument
e11:
.cl'accol'd. .(
D.
J.)
.
TASTO , (
MuJiq. ital.
)
ce mot veut
di.re·tOJtCht~
<on
il'ouye quetqu.efois dáns_des ba1fes-contil'Ules.ces
.mots,
·tafio Jolo
,
'qui fignifie
avec -une louchefiule,
pour marquer que les inftrumens qui accompagnent,
doiyent jouN les notes de la baífe·continue fimple..,
ment
&
fans accomp-agnement des nOees
qu~
pour-
I oie·nt faire .accord.
B roffa¡td. (D.
J.
)
__ __
TASZMIN ,
.LE ,
(Géog. mod.)
rivier-e de Po–
logo.e" dans le palatinat de Kiovie , oil elle a
{a
{ou.rce
~
-vers ·les ·confins du palatinat de Brad..
w ;
:ap.res .un aífez long cours , elle fe perd dans le Bo–
:ryfihene , pres de Krilaw.
(D. l.
)
TAT
AH,
-eu
'T
ATA. , (
Géog. modo
)
province des
Iuaes., .c\ans les étars du grandrmogol. Elle eft riche
en
blé & en bétail; elle paye au grand-mogol [oí–
:x<!nte laqs ,
&
deux mille roupies.
Sa
capitale porte
10n
nom de
Tatah.
La riviere de Sinde traverfe
cette province du nord au midi, ¡J'Olt vient ·qu'en
VappeHe
atlffi
Si,nde. Yoye{
SINDE.
(Gi ograph. mod.)
(D.l.)
T
A
T
AH
ou
T
ATA,
e
Géog. modo
)
ville des
Indes~
. d...-;¡ns les états du grand·m0gQI , dans la province de
T atah,
oude Sinde , dont elJe eft la capitale ; eHe
efl:
íituée
ftu
le b.ras occidental de l'lnde, &dañs un
.ten·oir fertilifé par
,la
riviere. Les Portugais y fai–
f ojent autrefois un ,grana commerce.
Long.
86".
10.
lat o
.23. d .
(D.l.)
. T
A
T
AJ
lEA, {.
m.
(H!fl.
na~.
B oto exot. )
genre
.de plante, dont
les
botaniftes ne nomment qu'une e{:
,pece :
arbor baccifira brafilienfis,
fiutm
tttb'"culis infE–
!]u:rü, mori amuLo.
C'eíl: un arbre du Bréfil , ¿-ont l'écorce eít de con–
,1eur de cendre,
&
le bois de couleur de {afran , ou
rou ge~tre;
[es feui lles font pointues , dentelées ,
&
approchantes de celles dubouleau; fon fruit eftgr0s
comme une múre moyenne, rona ,
&
compofé de
tub.ercules paJes , d'oll fort.ent plufieurs filamens noi–
r1ltreS
&
peu longs: on mange ce fruit de meme que
hs múres, on feul , ou avec du fucre
&
du vin ; (a
ch~ir
conti'ent
une
inflnité de petits grains
bla~,hatres.
. !orn'
Xt:~
T A T '
. 93 )
Le'bois de cet arbre eít extrémement dur', iI ne
perd jamais {a verdure ,
&
fe conferve
long-tem~
dans la terre
&
dans l'fau ; ii efr fupérieur
él
tous les
auU'es bois, meme
a
celui du
maJarandiba
,
de quel–
qlle maniere qu'on l'emploie.
Il
donne lorfqu'il en:
vieux , une teintllre d'un tres-beau jaune; cet arbre
croit par-tout au Bréiil , dans lesh-ois , fm-tout dam.
les lieux mari,times ,
&
ron fruit eít mur au mois de
Mai.
R.ay.
(
D.
J. )
T
ATARIA,
f.
f.
(Htfl.
nato Bot.
)
genre de planta
dont 'leS botaniítes ont établi les deux efpeces{uivan–
tes:
Hungaric.a edulis, panacis huacl,i folio, femine
Libanot~dis
cacltryopho-rlE
l:
B. pana,i
h~racleojimilis~
tataria
Hu.ngarica diCta.
P.
C.
B.
"Cette plante
n'eH:
pas commnne , elle donne une
racine longue
&
épaiífe , pui{que Cluíius dit en avoir
vu d'auffi groífes que le bras d'un nomme ,
&
d'une
coudée ou plus de longlleur ; elles lui avoient été
clonnées par Baltha{ar de Bathian, qlli en avoit fait
venir de Hongrie, d'au-ciela du Danube , pour les
planter dans le jardin qu'.il avoit
él
Vienne.
Ses
feuil~
les reif.cmblent aífez
a
celles du navet par leurs den–
telures, mais elles font plus courtes,
&
d'une figure
plus approchante de celles du panais ; elles {ont cóu–
venes d'une Iubftance rude
&
larmaineH{e,
&
d'ún
verd
extrém~ment
pale ; illenr fuccede d'autl.'es feuil–
les auffi nldes, malS plus hnement dentelées; du mi–
lieu d'el.les, s'éleve une rige cannelée, creufe, r'loueu–
{e,
haute d'une couciée au
pl.us,groífe comme le
poing, garnie d'autres feuilles plus petites ,
découpée~
en plufieurs fegmens ,
&
pareillement couverte d'u-:
uC~1ubíl:ance
rude
&
lanl:l:gil1eufe.
Le {ommet de la úge porte une ombel'le pareille
a:.
celle
dlL'panax keracLeus ,
compofée de fleurs de me–
me fignr5!
&f
de meme couleur , allxquelles il {uccede
-quelques femences ( car toutes les fleurs ne font point
f~tiles)
fort grofies
&
approchantes de celles dl:lli--:
banotis
~cachryvp
lwra.
,
Cluíius fut deux ans
a
attenClre que la racine qu'il
avo.it,Blatltée dans {on. jardin ., produisll des tiges
&.
des {emences; mais ce tems pairé, elle fe pourrit"
&
répal1dit une íi mauvai{e odeur, qu'il f!It obligé de
\.a
jet¡,er. }
Les Hongrois qui habitent aux envirolis
d'
J\lgria
~
de meme que ·ceux qui confinent
a
la Valach:ie
&
a
la
Moldavie, ufent de cette racine dal1s le tems de
difene, fqute de paiA , ainú que Cluúus dit l'avoir
appris du gentilhomme dont on a parlé,
&
de
qn6l~
ques
.au~!es
perfonnes de q",alité.
Ray. (D.
l.)
T
ATEE,
LIGNE,
(Arclzit.
)
c'eít celle qu'on ti-a-:
ce
a
la main pout voir l'effet d'une
cour.bure~
(D. l.)
T
A:r
É,
ouvrage, (Púntur-e.)
on nomme
ouyrage
ttité
Ol!
tatonné,
un ouvrage qui eíl: fait d'une maia
{ervile
&
.pen sllre; c'ell: ordina.irement
a
ce défaut
que 1'on diílingue les tableaux qui ne
{q.ntque fim–
pies copies d'avec les tableaux originaux. Un pein–
tre qui n'a point aífez réfléchi {ur
le~
principes,
&
qui n'a point fu fe les rendre familiers, ne trav.aiUe
qu'en tatonnant ;
i1
n'a jall1ais cette touche libre
&
précife qui cara8:érife le grand maitre. (
D. l.)
TATER,
V.
aél:. (
Gram.)
c'eíl reconnoitre par
le toucher OH par le gOla; on dit
taur
un corps avec
les maios;
triter
du vin ;
tater
le pouls; fe
tatu;
&
·au figuré,
tacer
un homme; le preífentir,
le
fCnder;
táter
le courage;
ttitu
du bonheur
&
de
la
peine;
tti."
ter
un probleme,
&c. .
T
ATER SON CHEVAL,
en tume de Manlge,
c'eO:
f-olliciter un cheval qu'on a peu monté , pour COIl.
nOltre s'il a quelque vice , ou le degré de {a vigueur.
Tater le pavé
ou
Le
terrein,
fe dir d'un cheval gui ayant
la jambe fatiguée ou quelque douleur au pIé, n'ap.
puie pas hardiment {ur le p'avé ni fur le t-errein,
d~
peur
de
fe
fa~re ~al.
~CCcc~